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Violences conjugales: «Mo pou touy twa avan to kit mwa»
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Violences conjugales: «Mo pou touy twa avan to kit mwa»
Elles se sont séparées de leur époux ou conjoint mais vivent toujours l’enfer. C’est le cas de cette habitante de Quatre-Bornes, âgée de 30 ans. Un énième cas alors que pendant ces quelques jours, pas moins de deux crimes ont été déplorés.
Dimanche 2 février, Kriteshsingh Bunghooye avait poignardé Sujaya Anatah, sa femme, avant de prendre la fuite. Il la soupçonnait d’infidélité alors qu’ils ne vivaient plus ensemble depuis au moins deux ans. La jeune femme avait du reste demandé un Protection Order contre lui car elle était victime de violence conjugale.
Swastee Chamrah, une habitante de Mahébourg, a pour sa part été marquée, mardi, par la violence de son ex-concubin, qui s’en est pris à l’homme avec lequel elle entretenait une relation. Sandiren Bangarigadu, 37 ans, a poignardé Nitin Ramkissun au dos, au cou, au front et à l’abdomen (voir ci-dessous).
D’autre part, cette jeune femme de Quatre-Bornes veut également sortir du joug de son mari. D’autant que ce dernier ne cesserait de menacer de la tuer. Elle dit vivre constamment dans la peur et explique que son mari rentre souvent à la maison ivre et la bat. Comme cela a été le cas dimanche, aux petites heures.
«Mo pou touy twa avan to kit mwa», lui aurait lancé l’époux. La trentenaire a porté plainte au poste de police de Quatre-Bornes, mardi. Elle a expliqué aux enquêteurs qu’elle est séparée de son mari mais occupe une des chambres de leur maison. La plaignante, mère d’une fille de cinq ans, ajoute qu’elle se trouvait dans sa chambre lorsque son époux a débarqué et a menacé de la tuer. Des proches et voisins sont alors intervenus.
Mardi, a raconté la trentenaire, son époux serait revenu à la charge : «Séki mo pann rési fer, mo pou fer li zordi…» Le suspect est actuellement recherché. La mère de famille bénéficiait d’un Protection Order contre son conjoint, mais celui-ci a expiré le 31 octobre. Elle compte faire une demande de renouvellement.
Par ailleurs, mardi, un policier de 40 ans, habitant Bel-Air, s’est constitué prisonnier. Il a comparu devant le tribunal de Flacq pour «breach of domestic violence», le même jour, et a retrouvé la liberté conditionnelle après avoir fourni une caution de Rs 6 000. Son épouse, âgée de 39 ans, avait porté plainte contre lui, le vendredi 31 janvier. Le quadragénaire, selon la plaignante, lui aurait lancé, tout en tenant un couteau à la main : «Mo pou rey to figir».
La mère de famille a expliqué aux enquêteurs que son mari devient violent lorsqu’il boit. D’ailleurs, le 31 janvier, il aurait frappé ses enfants. Depuis, il était recherché jusqu’à ce qu’il ne décide, de son plein gré, de se constituer prisonnier, mardi.
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