Publicité
Birds of prey, or the fantabulous emancipation of Harley Quinn: trahisons, féminisme et diamants...
Par
Partager cet article
Birds of prey, or the fantabulous emancipation of Harley Quinn: trahisons, féminisme et diamants...
La note:6/10
Elle est de retour. Non, on ne parle pas là des langues fourchues des parlementaires, mais de Harley Quinn. Après avoir été un personnage presque rond dans Suicide Squad en 2016, la voici de retour avec tout un film à elle, où c’est elle la narratrice. Est-ce que le film vaut le coup ?
<div data-video="jw" data-video-src="" style="text-align: justify;"> </div>
Si l’on est à la recherche d’un film de divertissement grand public allez-y. Nous sommes loin du dernier Joker de DC films. Pas de psychologie intense, pas de complexités – si ce n’est que quelques flash-back – malgré le fait qu’il y avait la possibilité de le faire. Harley Quinn (Margot Robbie, who else) est séparée du Joker et non seulement elle se retrouve désormais avec tous les méchants de Gotham à ses trousses car elle ne bénéficie plus de l’immunité de «girlfriend of Prince of Crime», elle est aussi perdue car «le rôle d’Arlequin c’est être au service des autres». Harley Quinn se retrouve melée à une histoire de vols de diamants. Rajoutez-y des trahisons de partout et des mises en abîme, pas de superpouvoirs (ou si peu) et le guest appearance d’une batte de base-ball et c’est Birds of prey, or the fantabulous emancipation of Harley Quinn.
Impossible de passer 1 h 49 devant l’écran sans penser à Deadpool en moins bien à chaque réplique de l’ancienne copine du Joker. Peu importe la situation, Harley Quinn est légère, ironique, sarcastique. Qu’elle perde son sandwich au milieu d’une bataille ou qu’elle regarde la mort en face telle la madame du métro, elle ne prend rien au sérieux. La moitié de la durée du film est consacrée aux batailles impeccablement chorégraphiées. Puis, il y a les scènes de meurtres qui essaient d’être à la Quentin Tarantino, mais finalement, n’en sont que des pâles copies. Une flèche qui transperce la gorge des gens avec un maigre filet de sang qui coule...
Autre fait notable de ce film consacrée à l’ex du Joker est que l’équipe qui mène l’action est totalement féminine. Il y a Harley Quinn (évidemment), Jurnee Smolett-Bell, qui est chanteuse avec une killer voice et chauffeur du méchant Roman Sionis (Ewam McGregor), Rosie Perez (la policière alcoolique Renee Montoya, Ella Jay Basco (Cassandra Cain, pickpoket mi-neure) et Marie Elizabeth Winstead (Huntress). Sauf Ewam McGregor, les autres personnages ne sont pas tous gentils ou méchants et ne sont pas hyper féminines comme les super-héroïnes que l’on rencontre ailleurs, et ce n’est pas désagréable. Par des concours de circonstances cousus de fil blanc, les dames sont amenées à former une équipe bizarre – et c’est un euphémisme – qui doit collaborer et bref...
Dans le film, il y a aussi une attention particulière aux couleurs. Que ce soit Harley Quinn qui dégomme des gens à l’aide de son paint-ball à paillettes, ses vestes à franges multicolores qui verdoient au soleil, un feu d’artifice géant ou encore, une scène qui se déroule dans un parc d’attraction avec ses galeries de miroirs, tunnels de lumières et autres manèges (pour l’originalité, faudra repasser), le tout est parfaitement filmé et donne une vision assez originale de la ville de Gotham qui d’habitude, est noire et glauque. Même la scène finale, qui contraste avec le reste du film car cela se passe dans une atmosphère de plusieurs shades of grey, se fond naturellement avec le reste du film. Notons au passage, que la reprise de Diamonds are a Girl’s best Friend,version dark entrecoupée de coups de feu et de hurlements, avec Margot Robbie en Marylin Monroe (et aussi Madonna dans Material Girl), est l’une des scènes les plus réussies du film.
Bottomline ? Harley Quinn qui se reprend en main comme elle peut, aux côtés de femmes qui donnent des coups de pieds extraordinaires, filmées dans une Gotham City illuminée, le tout dans un scénario pas très profond et divertissant.
En Salles
Good Newwz
<div data-video="jw" data-video-src="" style="text-align: justify;"> </div>
Le film en une ligne : Comédie légère sur une histoire pas souvent traitée à Bollywood; l’insémination in-vitro. Deux couples, l’un riche et provincial et l’autre, bien éduquée et calme, se rendent à la même clinique mais les échantillons de sperme sont malencontreusement échangés...
Genre: Comédie
Durée: 2 h 25
De: Raj Mehta
Avec: Akshay Kumar, Kareena Kapoor Khan, Diljit Dosanjh, Kiara Advani, Adil Hussain, Tisca Chopra, Gulshan Grover, Anjana Sukhani, Yukta Mookhey
Salles: Novelty Curepipe, MCiné Port-Louis
Street Dancer
<div data-video="jw" data-video-src="" style="text-align: justify;"> </div>
Le film en une ligne : Deux danseurs, l’un vient de l’Inde et l’autre du Pakistan. Ils représentent leurs pays dans un concours international en Angleterre et décident de s’unir pour un projet commun, malgré leurs rivalités, pour aider les clandestins.
Genre: Comédie musicale
Durée:2 h 30
Avec:Varun Dhawan, Shraddha Kapoor, Nora Fatehi, Prabhu Dheva, Aparshakti Khurrana, Sonam Bajwa, Raghav Juyal, Dharmesh Yelande, Vartika Jha
De:Remo De Souza
Salles: MCiné Flacq, Mciné Trianon, Cine Kings, Mcine Port-Louis, Novelty, Ciné Metropolitan
Jumanji Next Level
<div data-video="jw" data-video-src="" style="text-align: justify;"> </div>
Le film en une ligne : Alors qu’ils retournent dans le Jumanji pour secourir l’un des leurs, la bande découvre un monde totalement inatten-du où ils devront braver des espaces inconnus et inexplorés afin de sortir du jeu le plus dangereux du monde...
Genre: Aventure, comédie
Durée: 2 h 04
Avec: Dwayne Johnson, Jack Black, Danny Glover, Danny DeVito, Kevin Hart, Karen Gillan, Nick Jonas, Awkwafina, Alex Wolff, Morgan Turner, Ser’Darius Blain, Madison Iseman
De:Jake Kasdan
Salles: Star La Croisette, Star Bagatelle
Publicité
Les plus récents