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Álvaro Sobrinho réclame Rs 435 M pour des projets non-réalisés
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Álvaro Sobrinho réclame Rs 435 M pour des projets non-réalisés
Il est de retour dans l’actualité, cette fois dans le domaine de la justice. Álvaro Sobrinho veut que Royal Park Balaclava, mis en liquidation, lui rembourse l’argent injecté dans des projets immobiliers.
Rs 435 millions. C’est la somme réclamée par l’homme d’affaires angolais, Álvaro Sobrinho, pour des projets non-réalisés au complexe Royal Park Balaclava, lequel est en liquidation. L’Angolais, au nom de sa société Vango Properties Ltd, filiale d’Álvaro Sobrinho Africa, et par le biais de son homme de loi, Me Moorari Gujadhur, a déposé trois plaintes en réclamation, le 30 janvier, contre Gérald Lincoln, Receiver/Manager des trois sociétés qui gèrent Royal Park Balaclava – Dehodenco, Bel Air Crescent Villas et Le Loiret.
L’homme d’affaires voulait faire construire quatre complexes résidentiels et 27 appartements sur le terrain appartenant à la société Dehodenco, à Balaclava. Mais le projet est tombé à l’eau. Álvaro Sobrinho voulait faire l’acquisition des actions de Royal Park Balaclava au sein de Dehodenco pour la somme de Rs 180 millions. L’acquisition n’a cependant pu être réalisée car l’Angolais n’a pas obtenu l’aval de l’Economic Development Board (EDB).
Il était prévu que Royal Park Balaclava Property Development allait gérer le projet de construction sur le terrain de 7 181 mètres carrés appartenant à Dehodenco. Si l’homme d’affaires angolais avait obtenu l’autorisation de l’EDB pour démarrer le projet, il y aurait investi Rs 600 680 000. Dans sa plainte, il dit avoir payé Rs 221 608 000 aux défendeurs, soit Rs 180 millions pour les actions de Royal Park Balaclava, Rs 93 920 500 pour le projet de construction et Rs 19 687 500 pour la fourniture des matériaux et autres meubles. Jusqu’ici, soutient-il, les défendeurs ne lui ont pas remboursé les Rs 221 608 000.
Pour le deuxième projet de construction de villas, c’est le même procédé qui était privilégié. Álvaro Sobrinho voulait acheter les actions de la société Bel Air Crescent Villas pour la somme de Rs 85 millions. Mais l’homme d’affaires s’est une nouvelle fois heurté au refus de l’EDB. D’où sa réclamation de Rs 107 188 000. Pour le troisième projet, où 12 villas devaient être construites, l’Angolais soutient avoir payé Rs 106 187 000 à la société Le Loiret. Le projet n’a jamais démarré. Vango Properties Ltd a pour unique directeur Álvaro Sobrinho.
Dass Appadu et Vango Properties Ltd
<p>En février 2017, Dass Appadu, alors secrétaire permanent au ministère de la Fonction publique, prend un congé sans solde d’une année du gouvernement dans le but de rejoindre Vango Properties Ltd comme directeur. Le «<em>package</em>» offert à Dass Appadu par cette société comprend un salaire mensuel de USD 10 500, soit quelque Rs 361 000, et une voiture de fonction. Celui dont le nom a été étroitement lié à l’ex-présidente de la République Ameenah Gurib-Fakim, avait reçu la proposition de la société d’Álvaro Sobrinho en décembre 2016, soit un mois après avoir été muté à la Fonction publique. Dass Appadu – qui est actuellement le chef de cabinet au ministère de la Santé – a été le Secrétaire à la présidence de la République, de 2012 à novembre 2016. Lors d’une audition de la Commission d’enquête Caunhye sur l’ancienne présidente de la République, il avait été révélé que cette dernière s’était plainte auprès du Premier ministre d’alors, sir Anerood Jugnauth, du transfert de Dass Appadu, fin 2016. Ce dernier, selon ses propres dires, n’aurait finalement pas pris son poste à la direction de Vango Properties Ltd, préférant retourner à la fonction publique en mai 2017.</p>
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