Publicité
Maltraitance de deux fillettes: le père, «J’élèverai mes enfants tout seul»
Par
Partager cet article
Maltraitance de deux fillettes: le père, «J’élèverai mes enfants tout seul»
La police de Grand-Gaube a surpris deux fillettes, âgées de trois ans et 11 mois, en détresse avec leur mère, dimanche dernier. Celle-ci était sous l’influence de l’alcool quand des policiers l’ont accostée. Comme elle délirait aussi, la police l’a fait admettre à l’hôpital Brown-Séquard pour être soignée car elle souffrirait de troubles psychologiques. Les officiers ont alors contacté la grand-mère pour voir si elle pouvait s’occuper des enfants. Mais une fois chez elle, ils ont constaté qu’elle n’avait pas les facilités nécessaires pour le faire.
Autre solution alors envisagée: retrouver le père des enfants. Ce dernier a été contacté le même jour et c’est désormais lui qui a la garde des fillettes. «Je n’ai pas hésité à me rendre à Grand-Gaube pour savoir ce qui était arrivé à mes enfants car je croyais qu’elles étaient entre de bonnes mains avec leur mère. Une fois sur place, j’ai appris qu’elle n’était pas dans son état normal.»
Le père de famille explique qu’il s’est marié à cette dernière il y a bientôt trois ans et, en novembre, elle lui a fait part qu’elle ne souhaitait plus vivre avec lui. «Elle m’avait confié les deux enfants et elle s’en est allée. Il y a quelque temps, elle a demandé à les récupérer car elle allaite la dernière. Je ne m’y suis pas opposé. On n’a jamais eu de problèmes dans notre couple, je n’ai jamais agi violemment avec elle, mais elle a décidé de partir et je lui ai rendu sa liberté.»
Dimanche, il reçoit un appel de la police l’informant que ses enfants ne sont pas bien traités. «Elles étaient sur la route depuis cinq heures du matin. Elle avait passé du safran sur les enfants et tirait ma grande par les cheveux. Une fois que la police m’a informé que la CDU allait prendre en charge mes enfants, je m’y suis rendu sur le champ. Une fois à Grand-Gaube, ma belle-mère est allée cacher les enfants et je n’ai pas pu les récupérer. Lundi, elle est venue les voir au bureau de la CDU.»
Il explique que les enfants sont en bonne santé et qu’il prendra soin d’eux et de leur scolarité. «Je n’abandonnerai jamais mes enfants. Si elle se soigne et veut les voir, je ne vais pas la priver de ses enfants.»
Publicité
Les plus récents