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Coronavirus au Japon: les deux Mauriciens employés du Diamond Princess «se portent bien»
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Coronavirus au Japon: les deux Mauriciens employés du Diamond Princess «se portent bien»
Après les 12 Mauriciens en France, deux autres de nos compatriotes sont en ce moment en quarantaine à l’étranger en raison de l’épidémie du nouveau coronavirus. L’information nous a été confirmée par un préposé officiel du ministère des Affaires étrangères. D’autres autorités mauriciennes dont la Santé ont également été informées.
Il s’agit de deux demi-chefs de partie employés par la compagnie de croisières américaine Princess Cruises. Les deux jeunes hommes, qui selon leur entourage, «se portent bien», se trouvent à bord du Diamond Princess.
Le paquebot qui avait pris la mer pour 15 jours à Yokohama avec des escales à Hong Kong et au Vietnam, ne peut prendre le large. Il est bloqué depuis lundi soir au large de Yokohama près de Tokyo au Japon avec 3 700 passagers et membres d’équipage. La quarantaine a démarré mercredi et durera jusqu’au 19 février.
Le service de presse de la compagnie de croisières que nous avons sollicité pour connaître l’état de santé de nos deux compatriotes ajoute que «la santé et la sécurité de nos invités et de notre équipage restent notre priorité absolue. Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec le ministère japonais de la santé sur tous les protocoles et procédures tout en veillant au confort de nos invités».
De conclure que l’équipage est hautement qualifié en matière de sécurité et de santé publique. Et que la compagnie met en œuvre des processus élaborés en coordination avec les responsables de la santé publique pour répondre aux exigences élevées de cette situation.
Toujours dans l’entourage des deux Mauriciens, l’on soutient qu’ils travaillent encore plus dur en ce moment à cause de la quarantaine. Car les autres passagers doivent rester dans leurs cabines à l'exception de quelques promenades minutées sur le pont. Ils bénéficient de room service, de loisirs en chambre et d’internet gratuit pour garder le contact avec leurs proches.
64 passagers contaminés
Tout a commencé après qu’un homme qui a débarqué de Diamond Princess à Hong Kong en janvier a manifesté des symptômes du virus. Depuis, le paquebot a été placé en quarantaine. Et le nombre de contaminés sur le paquebot au Japon se chiffrait 64 à hier. Trois nouveaux cas ont été décelés, a annoncé le gouvernement.
Environ 280 passagers ont été jusqu'à présent soumis à des tests. Les trois nouveaux patients dont la contamination a été confirmée samedi ont été hospitalisés, a précisé le ministère de la Santé. Ces trois passagers sont deux Américains - une septuagénaire et un sexagénaire - et une Chinoise d'une trentaine d'années, a précisé le ministère.
L'une des personnes contaminées est dans un état grave. De nombreux passagers sont des personnes âgées et présentent de plus grands risques de souffrir de complications.
Les tests avaient été initialement limités aux personnes présentant des symptômes ou étant entrées en contact avec un passager débarqué précédemment à Hong Kong et qui s'était révélé porteur du virus. Ils ont par la suite été étendus aux sujets vulnérables à bord, telles que les personnes âgées, ainsi qu'aux personnes ayant été en contact avec les nouveaux cas de contamination.
«Il y a beaucoup de choses à faire pour soutenir ces patients. Pas seulement du point de vue de leur santé physique, mais aussi pour leur santé mentale», a déclaré aux journalistes un haut responsable de l'OMS à Genève, Michael Ryan. «Se retrouver dans cette situation est vraiment, vraiment effrayant.»
Certains passagers se retrouvent ainsi confinés la plupart du temps dans une cabine sans fenêtre, avec de rares autorisations de promenade.
Des passagers se seraient plaints d'un manque de médicaments dont ils ont besoin pour traiter leurs pathologies chroniques. La chaîne publique NHK a souligné que la moitié des passagers avait plus de 70 ans.
Des images de la télévision ont montré un drapeau japonais sur une coursive avec le message : «Le manque de médicaments est sévère.»
Hormis les 64 cas de coronavirus du Diamond Princess, le Japon en a enregistré 26 sur son territoire, selon les derniers chiffres communiqués samedi par le ministère de la Santé. Parmi ces 26 cas, le dernier identifié est un Japonais d'une vingtaine d'années.
Il se trouvait parmi les passagers rapatriés vendredi à Tokyo en provenance de Wuhan à bord du quatrième vol ramenant chez eux les Japonais se trouvant dans la mégapole chinoise épicentre de l'épidémie.
Le ministère des Affaires étrangères a fait état de son côté du décès dans un hôpital de Wuhan d'un Japonais d'une soixantaine d'années qui aurait présenté les symptômes dus au coronavirus. Si le diagnostic était confirmé, il s'agirait du premier Japonais décédé en raison de la maladie due au virus.
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