Fin dramatique pour un adolescent de 16 ans. Ce jeune habitant de Floréal, qui se trouvait en Grade 11 (ex-FormV) dans un collège des Plaines-Wilhems, a rendu l’âme lundi alors qu’il était admis à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Victoria, à Candos, depuis le 1er février. La police d’Eau-Coulée, qui est chargée de l’enquête, soupçonne un cas d’overdose.

Le mineur aurait consommé de la drogue synthétique. L’autopsie, pratiquée par le médecin légiste de la police, le Dr Maxwell Monvoisin, a attribué le décès de la victime à une nécrose du cerveau. Des prises de sang ont été effectuées et envoyées aux fins d’analyses au laboratoire scientifique.

Au domicile de l’adolescent, c’est la consternation. Ses proches expliquent qu’il a fini par tomber sur de mauvaises fréquentations qui ont pu conduire à sa mort. Sa mère, 53 ans, se pose beaucoup de questions et souhaiterait obtenir des réponses.

«Avec qui était-il lorsqu’il a fait son malaise et qui sont ceux qui l’ont conduit à l’hôpital ? Comment il a pu être admis sans que je ne sois au courant ? C’est un de ses amis qui est venu nous avertir qu’il se trouvait à l’hôpital. Nous nous y sommes alors rendus immédiatement. Je souhaite que l’enquête policière nous apporte des éclaircissements», confie-t-elle, le coeur meurtri.

«J’ai perdu mon fils à la fleur de l’âge alors qu’il devait se rendre à l’école et poursuivre sa scolarité. C’était un très bon garçon. Durant les vacances scolaires, il avait trouvé un petit boulot pour m’aider. Je ne sais pas qui sont les gens qu’il a pu rencontrer et fréquenter ces derniers temps», dit la quinquagénaire, qui a perdu son époux il y a sept ans, décédé après des problèmes de santé.

Elle explique que le 1er février, son fils ne lui a rien dit. «Linn zis dir mwa ‘mama mo vini la, mo pé al zwenn bann kamarad’. Mo pa koné mem ar ki sannla linn alé, kot li ti été apré. Dépi sa, linn res dan coma», poursuit-elle. Les funérailles de l’adolescent ont eu lieu hier.