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Battue en live sur Facebook: Tacha Ti Lamour Dou et son amère expérience
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Battue en live sur Facebook: Tacha Ti Lamour Dou et son amère expérience
Très active sur les réseaux sociaux, Tacha Ti Lamour Dou, connue pour ses lives, a été agressée par un groupe de personne, en direct sur Facebook, à Roche-Bois, jeudi. La victime a porté plainte, vendredi après-midi, à la police.
Cette guerre entre elle et ses agresseurs, soutient Tacha Ti Lamour, de son vrai nom, Jonathan Mercure, dure depuis janvier. «Cette femme a commencé à m’attaquer sur ma maladie, le sida, et sur le fait que je n’ai pas de maman. J’ai alors riposté en m’en prenant à son physique. Mo pann finn zour li nanyé. D’ailleurs, la vidéo est toujours visible sur ma page Facebook», expliquait la victime, en direct de son lit d’hôpital, hier matin.
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Elle revient sur le jour fatidique. Jeudi, alors que son concubin revenait du travail, il a été pris à partie devant sa maison, à Roche-Bois. «Des personnes sont venues me dire qu’il se faisait agresser dans la rue. J’y suis allée. Il y avait trois personnes, parmi la femme avec qui j’avais eu des différends. Zot ti pé tranglé mo misié, ti ena sab ek zot.» Elle a alors appelé la police, qui s’est rendue sur les lieux. Les agresseurs sont partis par la suite.
Dans la soirée, une de ses amis lui a proposé de venir prendre un verre chez elle. «J’y suis allée. Après une quinze de minutes, je me suis rendu compte qu’en fait, je m’étais fait piéger.» Les mêmes personnes ont fait irruption chez «l’amie» et se sont mises à la tabasser à coups de matraque et à l’étrangler. «Mo finn tann enn ladan ki finn dir zot pou al touy mwa Montagne Zako.»
Ils l’ont alors forcée à prendre place dans une voiture. Mais ils ont changé d’avis. «Zot inn désid pou al bat mwa devan kot mwa.» Tacha explique qu’ils l’ont battue violemment devant ses proches, des voisins et son concubin. «J’ai vu mon concubin qui pleurait et personne n’a rien fait pour me sortir de là. J’ai alors perdu connaissance pendant quelques minutes.»
Ces agresseurs sont alors partis prendre des sabres pour en finir. «Mais une personne a dit que le lieu n’était pas approprié. Ils ont décidé de partir. Zot inn terminn zot live Facebook, zot inn koumans felisit zot-mem ant zot apré séki zot inn fer.»
Elle a été par la suite transportée à l’hôpital Jeetoo, par un ami et son concubin, où elle a été admise. «Aujourd’hui, je suis effrayée, j’ai peur de rentrer, de retourner chez moi. Ils ont menacé de me tuer de même que mon concubin.»
Nous avons essayé de contacter celle avec qui Tacha a eu maille à partir, sans y parvenir. Son compte Facebook a également été désactivé. Aux Casernes centrales, on affirme qu’une enquête est en cour concernant toute cette affaire.
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