Les analystes financiers sont catégoriques. Le groupe IBL devrait passer la barre de Rs 40 milliards au terme de son année financière se terminant au 30 juin 2020.

Pour le premier semestre clos au 31 décembre 2019, IBL a engragé des revenus globaux de Rs21,2milliards, ce qui représente une hausse de 5% par rapport à la performance enregistrée durant les premiers six mois de l’exercice précédent. 

Cette constante croissance du chiffre d’affaires, Arnaud Lagesse, le Chief Executive Officer, l’attribue à l’ambition du groupe de développer de nouveaux produits et services. 

«Bien que la situation soit difficile dans certains secteurs d’activités, nos équipes prennent les dispositions nécessaires pour faire face aux défis qui se présentent.» En effet, une hausse de 2 % de leurs bénéfices avant impôts est enregistrée comparée à la période correspondante du précédent exercice, énonce-t-il. 

Cette hausse des revenus provient de plusieurs secteurs. À commencer par les résultats des services financiers.Le chiffre d’affaires d’Eagle Insurance a connu une hausse grâce à des progrès au niveau du secteur de l’automobile. L’entreprise a connu une hausse de bénéfices avant impôts. Par ailleurs, malgré une hausse au niveau des risques liés au crédit, AfrAsia a quand même connu une croissance. DTOS a dû, lui, redoubler ses efforts de marketing sur les marchés kenyan et ougandais.

Pour ce qui est du commercial et de la distribution, PhoenixBev a enregistré une hausse au niveau de la comptabilité car la vente de ses produits principaux a augmenté. Concernant BrandActiv et HealthActiv, malgré la concurrence grandissante les deux affichent de bons résultats. 

Pour sa part, Winner’s travaille sur la mise en œuvre de mesures pour rehausser la profitabilité. Pour les entreprises engagées dans la transformation et la commercialisation des produits de la mer, leurs chiffres d’affaires et leurs profits opérationnels augmentent. Car les volumes de production sont stables.

Bénéfices

Quant à la logistique, la baisse des frais d’affrètement durant ce même semestre a affecté ses revenus. Un nouveau bateau opérationnel contribuera désormais aux pôles d’activités. Le groupe investit aussi pour augmenter sa capacité de stockage. Ces initiatives devraient aider à rehausser les profits sur les court et moyen terme.

En outre, en raison des nombreux projets de construction et d’infrastructures en cours dans le pays, ce secteur connaît un boost. UBP bénéficie de nombreux projets de construction et d’infrastructures lancés à travers le pays. Quant à CNOI, grâce à ses activités d’entretien et de réparation, l’entreprise est rentable. En ce qui concerne les défis auxquels a dû faire face Manser Saxon à Dubai, les opérations de sa filiale aux Émirats doivent être évaluées.

Grace à l’immobilier et au pôle sucre, les résultats d’Alteo se sont améliorés. Les bons chiffres ont toutefois été contrebalancés par une baisse du prix de la bagasse à Maurice. Il y a également BlueLife qui a vendu un investissement immobilier alors que les opérations hôtelières ont repris de manière positive. 

Toutefois, malgré une baisse des arrivées touristiques à Maurice et des conditions défavorables aux Maldives, le taux d’occupation de Lux Island Resorts a progressé. La construction du nouveau Lux* Grand-Baie avance donc.