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Il y a 40 ans, Gavin Glover devenait lauréat

28 février 2020, 11:55

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Il y a 40 ans, Gavin Glover devenait lauréat

Les lauréats ont fait la une de l’express du mardi 26 février 1980. Ils sont au nombre de 15; or, la liste normale de boursiers s’élève à 16. Il ressort qu’aucune candidate n’a atteint le niveau requis dans la section technique.

Ces brillants élèves sont issus du collège Queen Elizabeth (5), du collège John Kennedy (3), du RCPL (2), du RCC (2), du Couvent de Lorette de Rose-Hill (1), de celui de Quatre-Bornes (1) et du collège du Saint-Esprit (1). 

Le lauréat du collège du Saint-Esprit n’est pas un inconnu des Mauriciens de l’année 2020 car il s’agit de Gavin Glover. Celui qui deviendra par la suite un célèbre avocat, défendant notamment l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam, marche dans les pas de son père et de son grand-père. Victor Glover, alors juge, et Harold Glover, ancien juge et alors commissaire électoral, ont été lauréats en 1952 et en 1927.

À quoi un lauréat doit-il son succès ? À cette question de l’express, le jeune Gavin Glover répond en citant «l’encadrement de la famille» et «l’ouverture sociale». Il ajoute que «la pratique régulière du sport a aidé parallèlement à un autre épanouissement nécessaire».

Le juge Victor Glover – qui est décédé le 2 février 2020 à l’âge de 87 ans – est soulagé que son fils, qui ne faisait pas mystère de son ambition d’étudier le droit, ait décroché cette bourse d’études. «Avec les nouvelles des coûts prohibitifs pratiqués maintenant en Angleterre pour les études, je me demandais ce que je pourrais vendre ou hypothéquer, pour payer les études de Gavin. Aussi cette bourse vient à point...»

Trois générations de Glover : Gavin, Harold et Victor (de g. à dr.) en 1988. Les trois ont été lauréats.

La CNT obtient le monopole de la ligne Port-Louis-Vacoas

Autre nouvelle, dont fait état l’express du 26 février 1980, est le fait que le gouvernement ait décidé d’octroyer le monopole des opérations d’autobus sur les lignes n° 3 (Port-Louis-Vacoas), n° 4 (Curepipe-Quatre-Bornes), n° 4A (Curepipe-Floréal-Quatre-Bornes), n° 37 (Solférino-Quatre-Bornes-Rose-Hill) et n° 68 (Solférino-Avenue Berthaud-Rose-Hill) à la Compagnie nationale de transport (CNT). Ces lignes étaient antérieurement desservies par la Vacoas Transport Co. Ltd, ancienne compagnie de transport. Le gouvernement a également décidé de garder 25 opérateurs de bus individuels sur cinq autres lignes anciennement desservies par la Vacoas Transport Co. Ltd (VTC), c’est-à-dire des lignes subsidiaires. C’est ce qu’a annoncé, la veille, le ministre des Travaux, Emmanuel Bussier.

Une semaine plus tôt, soit le 19 février, l’express annonçait la probabilité de ces décisions, expliquant : «A ce jour, environ 80 opérateurs individuels occupent les lignes anciennement desservies par la VTC.» Les opérateurs individuels regroupés au sein du Bus Owners’ Syndicate font de la résistance. Mais le 26 février, l’express indiquait que le gouvernement a tranché en faveur de la CNT pour ce qui est des lignes très convoitées des numéros 3 et 4.  

DAHI et émigration

Egalement dans l’actualité de la dernière semaine de février 1980 est la mise sur le marché du lait caillé de la marque DAHI. L’express du jeudi 28 février relate que ce nouveau produit de Maurilait Ltée est disponible depuis la veille et qu’il répond à un souci de diversification. 

S’il y a un chiffre marquant dans les articles de cette semaine, c’est celui de 54 000 Mauriciens qui veulent émigrer. Il s'agit de 29 000 demandes pour l’Australie, 18 000 pour l’Afrique du Sud et 7 000 pour le Canada. L’herbe, dit-on, est toujours plus verte ailleurs.