Publicité
Scomat importe une autre tractopelle en attendant...
Par
Partager cet article
Scomat importe une autre tractopelle en attendant...
L’enquête sur les 95 kg de cocaïne saisis en juillet dernier ne devrait pas être bouclée sous peu. La police avance que cette saisie est complexe.
Plus de sept mois se sont écoulés depuis la saisie de 95 kg de cocaïne dans la tractopelle qui a voyagé avec Mauricio, le premier tram. Depuis, beaucoup de questions restent sans réponses. Où en est l’enquête policière? À qui était destinée la drogue valant Rs 1,4 milliard ? La fameuse tractopelle a-t-elle était rendue au concessionnaire?
Sollicité pour une déclaration, le DCP Choolun Bhoojoo a expliqué à l’express que «l’enquête est délicate et elle prendra le temps qu’elle requiert pour faire avancer les choses. On ne veut rien brusquer». Et d’ajouter que la tractopelle est «soigneusement» gardée aux Casernes centrales.
Nous avons aussi sollicité un représentant du département de communication d’Ireland Blyth, dont Scomat est la filiale, qui explique que : «La machine est toujours à la disposition des autorités pour l’enquête policière. Il n’y a rien de nouveau.»
En ce qui concerne l’acheteur, Baie du Cap Estates, qui avait passé la commande pour s’acquérir de cette machine, le représentant nous explique qu’il leur a fallu importer une autre machine pour le client. «Le pays étant en chantier, il y a beaucoup de demandes.Cette machine coûte plusieurs millions de roupies. En fait, le vrai nom de cette machine ce n’est pas une tractopelle mais un Wheel Loader qu’on appelle aussi un chargeur sur roues. Elle est assez classique car on en envoie beaucoup sur les chantiers de construction. Elle est aussi destinée à rouler sur la route.»
C’est le 9 juillet dernier, que les 95 kg de cocaïne ont été découvert après la vérification d’usage au garage de Scomat à Pailles par des mécaniciens. La tractopelle, importée de l’étranger, se trouvait à bord du Hoegh Antwerp, soit le même bateau ayant transporté le Mauricio, premier tram du Metro Express. Rien n’avait été décelé avant son arrivée au garage du concessionnaire.
La drogue était empaquetée dans trois sacs de sport qui étaient, eux, dissimulés dans le compartiment abritant le moteur de la machine. Les mécaniciens avaient alors informé la direction qui à son tour avait alerté la police.
Publicité
Les plus récents