Publicité
Malaise au GIPM: Pulchérie avoue être «intransigeant en matière de travail»
Par
Partager cet article
Malaise au GIPM: Pulchérie avoue être «intransigeant en matière de travail»
Des policiers d’élite, exaspérés par leurs conditions de travail, se seraient entendus pour se porter malade, jeudi. Leur supérieur hiérarchique a été remplacé et une enquête ouverte.
Enquête sur un possible complot au sein du Groupement d’intervention de la police mauricienne (GIPM). Vingt-huit officiers affectés à cette unité, soit un tiers de son effectif, ne se sont pas présentés sur leur lieu de travail, jeudi, pour cause de maladie. Ce mouvement délibéré serait un rasle-bol de ces officiers, qui seraient exaspérés par le traitement qui leur serait infligé par leur supérieur hiérarchique, l’assistant surintendant de police (ASP) Pascal Pulchérie. Ce dernier, «tenu» responsable de cette situation, a été muté à l’école de formation de la SMF et il sera remplacé à la tête de l’unité par le chef inspecteur Pierre Mike Sambat.
Face à ce mouvement considéré comme très grave, une enquête a été initiée pour déterminer s’il y a eu complot entre ces policiers pour paralyser l’unité d’élite. Ces officiers se sont plaints de la manière dont ils sont traités par l’ASP Pulchérie. Ils se plaignent d’être menés à la baguette comme des écoliers récalcitrants. Ils déplorent également, entre autres, que leurs congés ne sont pas approuvés. C’est ainsi que, jeudi, des demandes de congé de maladie ont été déposées au GIPM par 28 éléments de cette unité pour un, deux ou plusieurs jours.
Cadre légal
Sollicité pour une déclaration, Pascal Pulchérie s’est contenté de dire : « Juste ce que je peux dire, c’est que je ne contredis pas être intransigeant en matière de travail et d’entraînement, mais tout en restant dans le cadre légal et d’après les normes internationales pour ce type d’unité.»
Pascal Pulchérie s’est joint à la force policière le 20 novembre 1995 et était parmi un groupe de 700 nouvelles recrues. Il sera affecté à l’école de la formation de la SMF parmi 300 d’entre eux. Après deux ans, il est promu cadet inspector. Après avoir contesté la manière de faire de Pulchérie, les officiers du GIPM devront se mettre à travailler au rythme de Sambat.
Publicité
Les plus récents