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Nizam Baboorally a la calligraphie dans l’âme
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Nizam Baboorally a la calligraphie dans l’âme
Nizam Baboorally est un Mauricien établi en France depuis plus de trois décennies. C’est sa seconde exposition. La première, qui a eu lieu à la mosquée Jummah en 2016.
«En dehors d’une série de 35 oeuvres, les autres sont des translittérations, des traductions en français de versets coraniques», explique le calligraphe. L’absence d’illustrations est délibérée. C’est pour, «inciter enseignants et étudiants à jouer aux devinettes», ajoute-t-il. Si en temps normal, la calligraphie arabe est en noir ou en vert foncé, l’artiste a utilisé plus de couleurs pour rendre l’exposition plus attrayante.
Il confie qu’il hérite d’abord de l’art de la calligraphie latine de son père qui était bijoutier-joaillier. Ses débuts dans la calligraphie arabe sont difficiles, se souvient l’artiste de 51 ans. Lorsqu’il demande conseil à un calligraphe irakien, ce dernier lui dit d’abandonner toute prétention et d’être plutôt un observateur. Un conseil que Nizam Baboorally a écouté.
Il met douze années à maîtriser la calligraphie arabe. «J’ai fait un rêve où j’arrivais à écrire en Alif (NdlR, le premier alphabet arabe). La calligraphie arabe est un don spirituel.».
Combien de temps prend-il pour réaliser ses œuvres ? Nizam Baboorally dit ne pas y avoir prêté d’attention car chaque composition ne lui prend que quelques minutes. L’artiste est aussi «Hafiz», une personne qui connaît le Coran par coeur.
En France, c›est grâce à la calligraphie latine que Nizam Baboorally, plus connu comme Nizam le calligraphe, gagne sa vie. Parmi ses clients, des membres de familles royales, des chefs d’Etats et des diplomates, comme en témoigne sa pageartnizam.com.
Celui qui a grandi entre Maurice et la Réunion est également diplômé en aéronautique. Il est pilote d›avions privés. Mais à 40 ans, répondant à l’appel de la calligraphie, il s’est mis à son compte.
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