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Judy: pas trop over the rainbow...
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Judy: pas trop over the rainbow...
Elle a décroché l’Academy Award et le Golden Globe de la meilleure actrice pour son interprétation de Judy Garland dans le film Judy. Et Renée Zellweger a amplement mérité ces récompenses. Le rôle de la superstar en «décrapitude», qui se bat contre ses démons et essaie d’être une bonne mère, est très bien interprété par elle. Mais c’est à peu près tout ce qu’il y a de bien dans le film...
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La note: 5/10
Elle est accro aux pilules destinées à lui couper l’appétit, à d’autres pour dormir ou encore à celles pour la tenir éveillée. Judy est une enfant broyée par Hollywood et sacrifiée à l’autel des chiffres à faire remonter pour éviter la chute d’un studio. C’est à travers quelques flash-backs que Rupert Goold, le réalisateur, passe ce message. Quant à l’intrigue principale, elle a lieu quelques mois avant le décès de la légende Garland, au moment où elle essaie de remonter sur scène pour tenter de reprendre sa vie en main et récupérer ses enfants. Mais elle a du mal à prendre ses distances de l’alcool, des médicaments et de la solitude...
Venons-en aux statuettes remises à Renée Zellweger. Qu’a-t-elle fait pour les mériter ? Elle a pris des cours pour changer de voix afin d’interpréter les chansons de Judy Garland. Certes, elle n’a pas cette tessiture à mi-chemin entre la voix de la femme affirmée et celle de l’enfant innocente qu’avait Judy Garland, mais l’actrice tire son épingle du jeu. Et elle fait des moues, des mimiques. Son corps est en permanence sujet à des tressaillements. Sa minceur est presque anorexique, sa démarche chancelante lorsqu’elle est en proie à ses démons, sûre lorsqu’elle est énervée. Qu’importe si tout ne colle pas à la réalité du personnage mais Renée Zellweger incarne très bien le rôle tel que dépeint dans le script
Au niveau des images cependant, Rupert Goold ne prend pas de risques. D’ailleurs dans Judy, il essaie de ramener son côté metteur en scène de théâtre à l’écran et cela ne lui réussit pas toujours. Les décors sont ordinaires quand ils ne sont pas fades. Le film repose sur les acteurs, sur leur jeu, leurs expressions et leur démarche. Michael Gambon, qui incarne, une fois de plus, un impresario, n’est pas longtemps à l’écran mais il marque les esprits. Le couple d’homosexuels, chez qui Judy se retrouve un soir après son spectacle, est attachant. Mais comme au théâtre, les dialogues sont très développés. Judy raconte son parcours à ce couple. Elle parle de sa vie à son médecin. Ces dialogues, qui auraient dû susciter des larmes, sont trop détaillés et par conséquent, sans émotion.
Ce biopic reste somme toute très classique. Outre la liberté d’ajouter des scènes à la vie de Judy Garland pour mettre en évidence sa solitude, rien ne sort de l’ordinaire dans Judy. Judy Garland est accro à l’alcool et aux médicaments. Elle est en retard sur scène. Elle n’arrive pas à remonter la pente. On le comprend assez vite, et cela revient en boucle. La facette de Judy Garland, qui est joyeuse, pétillante, qui a de la répartie malgré ses déboires, n’apparaît que très rarement, alors que si ce côté d’elle avait été plus développé dans Judy, le message de la tristesse serait mieux passé. Et puis, il faut attendre longtemps pour voir la Judy accro à la scène et qui ne peut se passer de son public.
Finalement, Judy tient uni-quement grâce au jeu de l’actrice. Autrement, biopic pour biopic, le plus réussi reste A Star is Born...
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