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La Chaumière: là où le temps semble s’être arrêté

6 mars 2020, 20:00

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La Chaumière: là où le temps semble s’être arrêté

De la verdure à gogo. C’est ce qu’on aperçoit à première vue lorsqu’on arrive à La Chaumière. Certes, plus personne n’y vit, à l’exception des animaux d’élevage qui sont en harmonie avec la nature. C’est en empruntant la route de St-Martin que nous sommes arrivés à La Chaumière.

Cette route est quasi vide, à l’exception de véhicules… qui se comptent sur les doigts d’une main. Nous sommes en pleine campagne. Là s’activent des planteurs et des éleveurs avec en toile de fond des montagnes et, à leur pied, un canal dans lequel se déverse de l’eau. Une scène somme toute bucolique, d’une beauté à couper le souffle.

Si les planteurs et les éleveurs s’y activent toujours, plus personne n’habite là. Indiren Andee, 50 ans, est planteur depuis plus de 30 ans. Il a son karo à La Chaumière où s’étaient installés ses ancêtres. À ses yeux, les lieux ont une valeur historique. Il pourrait y passer toute une journée. Dans ses champs, un héritage familial, précise-t-il, il plante des oignons. Il fait ressortir qu’il y a environ plus de 40 planteurs qui s’activent à La Chaumière. Presque tous plantent des oignons. «Ici, c’est le calme plat, à l’exception des voleurs de légumes qui sévissent», dit-il.

Non loin de sa plantation, se trouve un temple tamoul, géré par les planteurs. Aux dires du quinquagénaire, ce temple bâti parmi les montagnes et les plantations, est sacré et a beaucoup d’importance pour les planteurs, même si plus personne n’y vit. Les premiers à partir ont été les anciens qui sont allés s’installer dans des endroits comme Stanley et Camp-Levieux. Les plus jeunes leur ont ensuite emboîté le pas…