Elle n’avait que 32 ans et s’est retrouvée piégée dans le laboratoire où elle travaille. Anouchka Gukhool-Seetohul, une habitante de Ste-Croix, laisse derrière elle sa mère de 59 ans. Ses funérailles ont eu lieu, ce samedi 7 mars, à Port-Louis. C’est au son de la ravanne que sa famille, ses proches et amis lui ont rendu un dernier hommage.

La mère d’Anouchka accablée n’arrive pas à croire que sa fille n’a pu être sauvée de l’incendie. «Mo latet fatigue mo mem mo pa p kone. Ou pa atann ou zanfan ale koumsa», confie la quinquagénaire.

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Le jour du drame, Anouchka Gukhool-Seetohul qui travaille à Lab 51 depuis un an, avait quitté la maison le matin pour se rendre au boulot. La dernière conversation avec sa mère remonte à 14 heures, pendant son temps de pause. La jeune femme, une «graphic designer», devait effectuer le jour fatidique des heures supplémentaires.

Son amie d’enfance, Carina Jean, raconte qu’Anouchka Gukhool-Seetohul était une jeune fille ambitieuse et pleine de vie. «Elle aimait essayer beaucoup de choses. Elle a travaillé pendant plusieurs années dans une imprimerie avant de rejoindre cette société. Elle a aussi été monitrice et a travaillé dans des hôtels. Elle a aussi sauvé des vies, c’est ce qui est chagrinant.»

Ceux qui ont côtoyé Anouchka Gukhool-Seetohul gardent en mémoire une personne généreuse et très protectrice.