Le clip de Linzy Bacbotte et Elijah, lancé à la fin février, a fait des émules sur la toile. C’est un autre pas vers une coopération musicale Maurice-Seychelles.

Ou menm sa enn, le titre, qui a vu en duo Linzy Bacbotte et le chanteur seychellois,  Elijah,  n’est pas passé inaperçu sur le Net. Depuis sa sortie à la fin de février, le titre a obtenu, à ce jour, plus de 280 000 vues sur Youtube. Un succès qui étonne les principaux concernés. «Cette chanson a été conçue en quelques jours. Nous ne nous attendions pas à une telle réaction du public», expliquent les chanteurs.

En effet, si Linzy Bacbotte et Elijah se connaissent depuis des années, ce n’est qu’en 2020, plus précisément au mois de février, qu’ils ont vraiment pris la peine de discuter et de mieux se connaître. Résultat: ils ont découvert qu’ils avaient bien des points en commun dont la discipline dans le travail, ainsi que la spiritualité. Depuis, c’est une belle amitié qui lie ces deux artistes. Dans un premier temps, cette amitié s’est traduite par la sortie du single, mais Linzy Bacbotte et Elijah ne comptent pas s’arrêter là. «Les relations entre Maurice et les Seychelles ne datent pas d’hier. Elles sont d’abord historiques», relate la chanteuse.

Puisque nos deux pays ont des liens privilégiés, autant les mettre à profit dans le domaine musical. C’est sûr donc que Ou menm sa ennne sera pas qu’un one go. «Ce single c’est juste un début,d’autres projetssont à venir. Nu kit tou dan lame kreater», souligne Elijah. Tout porte donc à croire qu’une deuxième collaboration serait déjà sur les rails. «Pour moi, 2020 c’est l’année où action speaks louder than words, donc, on préfère ne rien dire tant que les projets ne se seront pas concréti-sés», explique, à son tour, Linzy Bacbotte. Pour cette dernière, cette collaboration est également le signe d’une renaissance après des moments difficiles.

Quoi qu’il en soit, cette relation musicale entre Linzy Bacbotte et Elijah pourrait déboucher sur une autre collaboration musicale Maurice-Seychelles avec d’autres artistes des deux pays et pourquoi pas également sur des projets régionaux. Comme le dit si bien Elijah, «l’union fait la force». Les collaborations ont ceci de positif qu’elles donnent plus de visibilité, non seulement aux artistes, mais également aux pays dont ceux-ci sont les ambassadeurs. Il ne nous reste plus qu’à patienter et à voir jusqu’où ira Ou menm sa enn.