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Un policier «battu» par sa femme: «Pena la zistis pou moi?»
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Un policier «battu» par sa femme: «Pena la zistis pou moi?»
«Moi, je n’ai aucune loi pour me protéger. Je ne sais vraiment plus quoi faire. Elle me veut du mal. Cela fait 19 ans que je suis au sein de la force policière. Je risque gros à cause de ses mensonges. Péna lazistis pou mwa?» Ce père de deux enfants, un policier âgé de 40 ans, vient d’être arrêté pour «breach of protection order». Il a comparu en cour lundi 2 mars et a été relâché sur parole. Son «bourreau» n’est autre que sa femme, affirme-t-il.
«C’était en partie un mariage arrangé. Et après seulement quelques mois, nous nous sommes unis. Je n’ai pas vu ses défauts. Malheureusement ! Et, aujourd’hui encore, j’en subis les conséquences. Elle a toujours eu un penchant pour la bouteille. Zour maryaz mem, kan gajack inn fini, li rod pik enn boutey sanpagn ek mwa, pé dir mwa al pran ankor gajack ek bwar pou so fami…» confie le policier.
Du côté de l’épouse, 32 ans, c’est une toute autre version. Elle allègue avoir été rouée de coups par son mari et la maîtresse de ce dernier, 23 ans. Alors qu’elle a un Protection Order. La trentenaire avait porté plainte contre son mari au poste de police de Lallmatie, le dimanche 1er mars.
D’où l’arrestation du mari. Ce dernier veut ainsi donner sa version des faits. Sa femme, soutient-il, est devenu de plus en plus violente à son égard, quand elle était sous l’influence de l’alcool. «Mo finn gagn baté ek mop, ek balier, ek sez, lasiet, ver ek matrak. J’ai tout supporté, je l’ai fait pour mes enfants. Ils étaient encore petits.»
Le policier allègue aussi que sa femme a déjà, en étant ivre, menacé de le tuer, à l’aide d’un couteau. Il a dû trouver refuge dans sa voiture. «Je ne peux pas compter le nombre de fois où j’ai dû dormir dans la voiture.» En ces 14 ans de vie commune, la police a dû intervenir pas moins de 50 fois après des disputes entre sa femme et lui. Et les plaintes, des deux côtés, sont nombreuses. «Ziska lapolis mem inn plin.»
En pleurs, le policier, qui a été, depuis lundi, transféré d’un poste de police de l’Est à la Special Supporting Unit, allègue que ses enfants, une fille de 12 ans et un fils de 8 ans, savent très bien qui dit la vérité. «Li fini bwar, li pipi dan lakaz. Mo tifi bizin al nétway sa ! Ou pansé fasil sa. Li bat zot. Mo finn fer plint pou sa. Met gro-gro mark ek zot.» Le papa confie qu’il a souvent songé à mettre fin à ses jours, après ses nombreux problèmes conjugaux. «Je n’en pouvais vraiment plus.»
Mais il a repris courage et a refait sa vie avec une autre jeune femme, après que la sienne a déserté le toit conjugal. Elle ne croyait pas que j’allais pouvoir refaire ma vie un jour. «Li ti pé dir okenn fam pa pou oulé mwa. Aujourd’hui, elle réalise sans doute qu’elle a perdu son mari et ses enfants. Elle m’accuse de choses que je n’ai jamais faites, dans le but de me faire perdre mon travail. Toulézour, mo met mo iniform apandan kot enn pié dan lakour kot mwa, parski mo koné ki akoz so bann manti, ninport kiler mo pou kapav perdi mo travay la.»
Il a aussi demandé un Protection Order, il y a quelques mois, de la cour, mais attend toujours. Il a en outre enclenché les démarches pour le divorce.
Revenant sur les événements de dimanche, le policier soutient avoir été pris de court quand il a vu sa femme dans la maison. Elle a commencé à hurler, à nous faire toute une scène. «Je ne l’ai jamais frappée. Si je l’avais fait, il y aurait dû avoir des traces sur moi. Or, il n’y a même pas une égratignure. Ou pansé mo ti pou bat li, li ti pou les mwa trankil, li pa ti pou rod défann li omwin ?» Il concède, toutefois, que sa concubine a bel et bien frappé la femme à l’aide d’un bâton. «Mais c’est pour se défendre», allègue-t-il.
La femme du policier, elle, dément de toutes ses forces ses propos. «Je ne suis pas une alcoolique. Je ne bois qu’occasionnellement. Enn ti lasanté, pou chill. Ki sannla pa fer sa? Limem li ti pé asté pou mwa.» Elle explique qu’elle l’a déjà frappé mais dans le but de se défendre mais pas comme le policier veut le faire croire. Quant à ses enfants, elle explique que le mari forcerait ses derniers à proférer des mensonges. «Ki mama pa baté kan fer enn ti dézord? Mo pa baté sipa ki kalité.»
Aujourd’hui, elle ne demande qu’une chose : pouvoir repartir vivre chez elle et revoir ses enfants. «Si li anvi, li kapav al fer so lavi enn lot plas ek so dimounn…»
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