«Pourquoi chez nous, pourquoi pas au Domaine Les Pailles ou ailleurs ?» C'est la question que se posent une cinquantaine d’habitants présents, en ce lundi 9 mars, au village hall de Quatre-Sœurs.

Entre colère et frayeur, ces derniers ont tenu à faire entendre leur voix lors d’une rencontre avec le leader de l'opposition, Arvin Boolell, accompagné d’Ashley Ramdass et de Mila Ramlochun Bunwaree, deux candidats battus aux dernières élections.

Selon les habitants, le centre de refuge de Quatre-Sœurs n’est pas l’endroit approprié pour devenir un centre de quarantaine car une église et des maisons sont tous près. De plus, ils avancent que «ce centre a été construit parce que notre région est à risque de glissement de terrain, d’inondation et de tsunami. Mais s’ils prennent ça et qu’il y a une catastrophe, où irons-nous ?» D’ajouter qu’aucun hôpital ne se trouve à proximité s’il y a un problème.

Arvin Boolell, Ashley Ramdass et Mila Ramlochun Bunwaree ont tenté de rassurer les habitants, tout en leur disant qu’ils ont le droit de montrer leur désapprobation sans violence. Revenant sur l’incident du jeudi 5 mars et les arrestations qui ont suivi, Ashley Ramdass a déclaré s’occuper de tout ce qui est légal en tant qu’avocat, alors qu’Arvin Boolell a affirmé avoir contacté le commissaire de police pour s’assurer qu’il n’y a pas eu «d'arrestations arbitraires et sélectives».