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Durant le week-end: cinq policiers agressés

10 mars 2020, 19:30

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Durant le week-end: cinq policiers agressés

Gris-gris. Blessée en aidant une jeune à tendance suicidaire

Elle n’a pas apprécié que des officiers du poste de police de Souillac lui portent secours. Cette jeune femme s’en est prise à une policière, dimanche vers 19 h 45. Les éléments de la National Coast Guard ont été mandés à Gris-Gris après un appel de détresse. Ils ont tenté de la raisonner mais cela s’est avéré difficile.

Les policiers ont toutefois réussi à conduire la jeune femme dans un lieu sécurisé. En route pour le poste de police, elle s’est mise à injurier les officiers, avant de s’en prendre à une policière en l’a tirant par sa chemise et en proférant des menaces. La policière a été blessée au bras et a dû recevoir des soins à l’hôpital. Incontrôlable, l’habitante de Morcellement St-Aubin a été menottée. Cependant, elle a été relâchée dans la nuit après avoir donné sa version sur sa tentative de suicide. Une accusation provisoire d’assaulting a police officer in uniform causing effusion of blood a été retenue contre elle.

Cité Roma, Riche-Terre. Mordue en tentant de menotter une malade

Cette policière a porté plainte contre une habitante de cité-Roma, Riche-Terre, dimanche. Cette dernière avait été arrêtée plus tôt dans la journée. Ne se sentant pas bien, la suspecte a demandé à être transportée à l’hôpital du Nord. Sur place, elle a montré des signes d’agressivité. Les policiers ont tenté de la ramener à la raison, en vain. Ils n’ont pas eu d’autre choix que de lui passer les menottes. Pendant qu’une officière la menottait, la suspecte l’a mordue. L’habitante de Riche-Terre, qui est séropositive, a été admise à l’hôpital sous la surveillance policière. Une accusation provisoire d’assaulting police causing effusion of blood sera engagée contre elle, à sa décharge. Les médecins de l’établissement ont dû mettre la policière sur un traitement contre le HIV.

Surinam. Battue en pleine rue par son époux policier

Elle papotait avec sa mère quand son époux, également policier, est venu la rencontrer. L’incident a eu lieu samedi. Une dispute a éclaté entre les deux policiers et ils en sont venus aux mains. L’homme de 35 ans lui a donné des coups de poing au visage. Il l’a aussi giflée et a essayé de l’étrangler. Tout cela en pleine rue et devant le regard impuissant de la mère de la jeune femme. La policière de 28 ans a été transportée à l’hôpital pour des soins. Une enquête a été initiée par la police de Souillac.

Pont-Blanc. Brutalisé par un habitant de la région

Mandé à Pont-Blanc après qu’un habitant a alerté la police qu’un homme se trouvait dans sa cour, un policier du poste de Lallmatie a été agressé par un individu, dimanche, aux alentours de 23 heures. L’officier s’était rendu sur les lieux pour s’enquérir de la situation. Le suspect cherchait des noises à un autre habitant de la région. Il a été arrêté sous une charge d’assaulting an agent of civil authority in execution of his duty et a été relâché sur parole. Il a comparu en cour de Flacq hier.

Quatre-Cocos. Il lance un bloc de béton sur un officier

Des policiers sont rendus à cité Onyx pour rappeler à l’ordre trois hommes qui faisaient la fête jusqu’à fort tard dans la nuit du samedi au dimanche dernier, à Quatre-Cocos. Sur place, les fêtards s’en sont pris aux policiers. Cependant, les trois hommes ont éteint la musique quelques minutes plus tard, avant que les policiers ne repartent. Toutefois, ils ont continué la fête une fois les officiers partis. Un énième appel des voisins aux autorités n’a fait qu’empirer les choses.

Furieux, les fêtards ont commencé à saccager le portail du voisin en lançant : «Ki sanla in sonn lapolis, mo pou kraz cité la zordi.» Une vive dispute aurait alors éclaté entre les voisins. En interposant, un des malfrats aurait lancé un bloc de béton sur un policier, le blessant. L’agresseur, un trentenaire, a été arrêté aux petites heures dimanche et détenu au poste de police de Belle-Mare. Il a été libéré sous caution le lendemain.

Proposition indécente alléguée. Le CCID enquête sur un chef inspecteur

<p style="text-align: justify;">C&rsquo;est le <em>&laquo;talk of the town&raquo;</em> à la division ouest. Un chef inspecteur affecté à un poste de police de cette division aurait dit à une policière : <em>&laquo;Nou ale fer enn piti ansam are mwa dans pensiona mo pou déklar li.&raquo;</em> L&rsquo;incident se serait produit le 11 février au poste de police de Beau-Bassin. Depuis quelques jours, le Central Criminal Investigation Department (CCID) s&rsquo;est saisi de l&rsquo;affaire et a démarré une enquête.</p>

<p style="text-align: justify;">La victime, qui s&rsquo;est sentie humiliée par cette proposition indécente, a décidé de briser le silence. Elle a fait une entrée contre le chef inspecteur, le 18 février, au poste de police de Coromandel où elle est affectée. La policière a expliqué aux enquêteurs qu&rsquo;elle s&rsquo;était rendue à Beau-Bassin pour rencontrer un haut gradé de la police qui avait des documents à signer. Elle attendait sous la véranda du poste de police lorsque le chef inspecteur l&rsquo;aurait abordée et lui aurait fait ces propositions.</p>

<p style="text-align: justify;">Le Divisional Commander Western a aussi été mis au courant de cette affaire qui est traité en toute discrétion. L&rsquo;épouse du suspect est aussi dans la force policière.</p>

<p style="text-align: justify;">Il nous revient que ce n&rsquo;est pas la première fois que le chef inspecteur ferait des propositions indécentes à ses collègues. Plusieurs policières se sont déjà plaintes de lui dans le passé. Mais rien n&rsquo;a été fait. Et beaucoup préfèrent aussi garder le silence par peur de représailles.</p>

<p style="text-align: justify;">Des policières, qui se sont confiées à l&rsquo;express, disent ne pas faire confiance à la Police Internal Assessment Cell, mise en place pour enquêter sur les plaintes faites contre leurs collègues. <em>&laquo;Souvent lorsque nous dénonçons quelqu&rsquo;un, c&rsquo;est nous qui sommes considérées comme suspects et on se voit à être mutée. Il y a eu beaucoup de cas comme ça ou des filles victimes de harcèlement ont dénoncé leur supérieur et elles ont été transférées.&raquo;</em></p>

<p style="text-align: justify;">Nous avons tenté d&rsquo;avoir la version du commissaire de police Mario Nobin mais il était injoignable.</p>