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52e anniversaire de l’indépendance: le mauvais temps fait annuler les festivités
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52e anniversaire de l’indépendance: le mauvais temps fait annuler les festivités
Après l’impact de la menace du coronavirus sur le pays, c’est au tour de Dame Nature de jouer les trouble-fête. Toutes les célébrations pour la fête nationale – les 52 ans de l’Indépendance et les 28 ans de la République – ont été annulées en raison du mauvais temps. Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, l’a annoncé lui-même lors d’une conférence de presse, hier après-midi. Après des consultations avec la station météo de Vacoas et les ministres concernés par l’organisation des festivités, il a été décidé d’annuler les activités qui étaient prévues demain dans les institutions scolaires ainsi que la cérémonie officielle du 12 mars. Un peu plus tard dans la soirée, le ministère de l’Éducation a, lui, pris la décision de fermer toutes les institutions éducatives et de formation de la République, aujourd’hui et demain, en raison du temps inclément.
«Même le carnaval organisé par le ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse et des Sports a été annulé. Après consultation avec la météo, les prévisions montrent que le temps va continuer à se dégrader et il y a un risque que la zone de basse pression au nord-ouest de Maurice s’intensifie. Pour la sécurité du public et des enfants, nous préférons tout annuler», a annoncé le Premier ministre. Toutefois, il y aura une cérémonie symbolique, ce jeudi midi, à la State House, à Réduit, pour marquer l’événement.
Ces annulations ne sont pas une première dans les annales. Retour en arrière. La cérémonie de lever du drapeau dans les écoles avait été annulée le 11 mars 2015, en raison de fortes pluies qui s’étaient abattues sur l’île. Ou encore ceux qui ont plus de 40 ans se sou- viennent du cyclone tropical intense Laure, qui avait gâché la fête du 12 mars 1980. Ce jour-là, le pays était passé en avertissement cyclonique de classe 3, mais il y avait une sobre cérémonie aux Casernes centrales, pour marquer cet événement.
En 1995, c’était la forte tempête tropicale Kylie qui avait joué les trouble-fête. Le système s’approchait dangereusement de Maurice le 12 mars, pour passer à 165 km à l’ouest du pays le lendemain. Ce jour-là, toutes les manifestations prévues dans le cadre de la fête de l’Indépendance avaient été annulées, sauf la cérémonie du lever du drapeau, qui avait eu lieu au stade Anjalay Coopen, à Belle-Vue Harel. En 1999, il n’y avait uniquement qu’une cérémonie sans tambour ni trompette, à la place d’Armes, devant l’Hôtel du gouvernement. Trois jours plus tôt, le cyclone Davina était passé à 15 kilomètres au sud de Maurice.
Pour revenir aux célébrations de la fête nationale de cette année, la semaine dernière, Pravind Jugnauth avait déjà annoncé l’annulation de plusieurs activités en raison de l’impact du Covid-19 sur l’économie. Lors de sa rencontre avec la presse le 4 mars, il avait annoncé que le budget de Rs 12 millions prévu pour les festivités avait été réduit à Rs 2 millions. Du coup, le banquet d’État et la traditionnelle Garden Party, au Réduit, ont été annulés.
Pourtant, la Présidence avait déjà envoyé les cartons d’invitation. Quelque 3 000 personnes étaient attendues à la State House. Parmi les invités : des diplomates, des membres de l’Assemblée nationale et leurs proches, des conseillers de villes et de districts, des hommes d’affaires, des responsables religieux, des décorés de la République et même des responsables de la presse.
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