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Covid-19: lls l’avaient «prédit»
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Covid-19: lls l’avaient «prédit»
Les extraits sont partagés partout sur les réseaux sociaux. Des passages de livres, des scènes de films, des pages de BD… Ce qu’ils ont tous en commun : ils avaient «deviné» que la planète serait frappée par le coronavirus, il y a des années de cela…
Ils ne s’appellent pas Madame Kwok ou Nostradamus. Pourtant, ils ont «prédit» la pandémie de Covid-19 qui sévit actuellement. Ces auteurs et réalisateurs, dont certains n’avaient connu qu’un succès modéré, ont été propagés sur le devant de la scène avec des extraits de leurs œuvres partagés sur le Net alors que leurs bouquins se monnayent à prix d’or sur les sites de vente. Bonne lecture.
Eyes of Darkness est un roman de Dean Koontz, spécialiste du genre horreur et science-fiction qui date de 1981. À l’époque, son nom de plume était Leigh Nichols. L’ouvrage raconte l’histoire d’une mère dont le fils meurt en montagne et qui, par la suite, commence à recevoir des messages lui affirmant que son enfant est bel et bien vivant. Elle se lance donc dans une quête visant à le retrouver. Histoire somme toute banale. Sauf qu’à un moment, la réalité dépasse la fiction quand l’auteur décrit une arme biologique…
C’est un virus baptisé «Wuhan-400» car il a été développé dans un laboratoire de cette ville. L’arme en question ne s’attaque qu’aux humains, ne survit pas plus d’une minute hors du corps de l’homme et ne laisse pas de trace. La Chine devait utiliser cette arme pour rayer des villes, voire des pays, de la carte. Est-ce que Dean Koontz l’a vu dans sa boule de cristal ou son marc de café ? Pas si sûr…
Dans la première version du livre, le virus s’appelait Gorki-400 car à l’époque, il avait été développé dans cette ville russe. Mais dix ans après la première publication, l’Union soviétique chute. Sans entrer dans l’histoire géopolitique à travers les âges, il a fallu que Dean Koontz trouve d’autres méchants pour son roman. Et les prochains en ligne, après les Russes, étaient les Chinois. Puis, de toute façon, comme la ville de Gorki avait été rebaptisée «Nijni Novgoro», il fallait bien que le virus trouve un autre patronyme…
Sauf la ville d’origine, le virus de Dean Koontz ne présente pas d’énormes similitudes avec le Covid-19. Toujours est-il que la fièvre aphteuse a gagné le Net et «Eyes of Darkness» est devenu aussi rare que le papier toilette en Australie. Le peu d’exemplaires qui traînent dans la nature se vendent entre 800 et 1 300 dollars (entre quelque Rs 30 500 et Rs 49 400) sur Amazon. Quant aux autres livres de l’auteur, ils tournent autour des 7 dollars (environ Rs 266)…
Puis, il y a Sylvia Browne. «L’auteure», elle, a pu «voir» ce qui allait se passer dans sa boule de cristal. Pour de vrai, car elle est médium. Les clients de Sylvia Browne ont souvent vu rouge à cause de ses prédictions à côté de la plaque à la télé. Mais cette fois, personne ne peut lui reprocher de s’être trompée. En 2008, la voyante extra lucide a publié «End of Days», un livre dans lequel elle prédit l’apocalypse, les guerres… et les maladies. Elle a donc déjà dit qu’en 2020, il y aura une maladie qui touchera le monde entier. Elle affectera les bronches et les poumons et résistera aux traitements.
Mais Sylvia Browne n’est pas que porteuse de mauvaises nouvelles. Elle a aussi prédit que le virus disparaîtrait aussi rapidement qu’il est apparu. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, le coronavirus reviendra dix ans plus tard. Puis partira à tout jamais. Du coup, doit-on espérer qu’elle a raison ou tort ? Le prix de ce livre, lui, oscille entre 81 et 900 dollars (entre quelque Rs 3 075 et Rs 34 000…
Venant d’Hollywood, le public a l’habitude de vivre des événements et de le voir porté à l’écran après. Mais avec «Contagion», qui est sorti en 2011, la tendance a été inversée. Le film parle d’un virus qui se propage «otan vite» que Kevin, qui est transmis par le toucher ou simplement en croisant des gens porteurs. Mais les similarités troublantes ne s’arrêtent pas là. Le virus est transmis au patient zéro par des chauves-souris. Le plus : si Hollywood disait vrai, un vaccin sera bientôt trouvé. Le moins : si Hollywood dit vrai, 26 millions de personnes y laisseront la vie. Donc, espérons qu’Hollywood dise vrai à moitié. Comme les livres, les ventes du film ont explosé sur iTunes. 25 000 téléchargements illégaux par jour ont été atteints.
Coronavirus a aussi causé pas mal d’ennuis à Astérix et Obélix. Dans l’album Astérix et la Transitalique, les deux Gaulois sont invités à participer à une course de chars à Rome. Leur rival principal ? Coronavirus, un Italien qui porte un masque et qui n’a jamais perdu une course. Complot facile ? Finalement, derrière son masque, Coronavirus est en réalité Testus Sterone, un Sicilien qui se dit franc et honnête. Reste plus qu’à trouver la potion magique pour que nous puissions en venir à bout…
Mais les Simpsons dans tout ça ? Eux ont déjà prédit, entre autres calamités, que Trump allait un jour être président des États-Unis. Mais, malgré ce qu’on voit sur la Toile, il semble qu’ils n’aient pas vu venir le Covid-19. Car le clip qui circule massivement et qui clame que les créateurs de la série avaient prédit la pandémie en 1993, serait, en fait, un montage. Les premières scènes montrent l’épisode 21 de la quatrième saison où la ville est infectée par une grippe japonaise. Quant à la scène où Kent Brockman présente le JT avec le panneau affichant le mot «Coronavirus», c’est un montage. En réalité, il annonce Apocalypse Meow et de toute façon, ce n’est pas dans le même épisode.
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