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Victime de bullying: Arjoon, star de TikTok, se confie
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Victime de bullying: Arjoon, star de TikTok, se confie
Ce ne sont pas les critiques qui le démotiveront à arrêter de faire des vidéos sur TikTok. Bien au contraire… Arjoon Jhoerreea, 15 ans, ne compte pas s’arrêter là. D’autant qu’il a le soutien de nombreuses personnes, affirme-t-il.
Vous êtes sûrement tombé sur l’une de ses vidéos sur les réseaux sociaux. Arjoon Jhoerreea, 15 ans, n’est pas un inconnu du public. Cet habitant de Roches-Noires, qui étudie l’hôtellerie à la Jr School, est une star de TikTok, une ap- plication de partage de vidéos. Son inspiration ? Il la puise dans la vie de tous les jours. «Ninport ki ti zafer mo trouvé mo fini fer enn ti vidéo. Li enn pastan pou mwa sa.» Mais être connu sur les réseaux sociaux n’est pas toujours une bonne chose.
En effet, récemment, alors qu’il se rendait en cours, Arjoon Jhoerreea a été pris à partie par un groupe d’élèves à Rivière-du-Rempart. «Ils étaient à plusieurs et m’ont demandé de faire une vidéo. Sauf que j’étais en route pour les cours et j’ai refusé», avance l’adolescent. D’ajouter que les jeunes ont alors commencé à le bousculer. La star de TikTok ne savait pas, à ce momentlà, qu’il était filmé à son insu.
Ces élèves ont ensuite posté la vidéo de leur «exploit» sur les réseaux sociaux. Celle-ci est vite devenue virale. Pour les mauvaises raisons toutefois. «Ils ne s’attendaient sans doute pas que les gens me soutiennent», lance Arjoon Jhoerreea. De préciser que c’est la première fois que des jeunes s’en prennent à lui.
L’un des jeunes, un élève de Grade 7, est venu à son domicile pour lui présenter ses excuses, poursuit l’adolescent. «Je lui ai dit de supprimer la vidéo du Net. Sauf qu’entre-temps, d’autres internautes l’avaient déjà téléchargée.»
Avec ses quelque 32 000 followers sur TikTok, Arjoon Jhoerreea indique qu’il fait au moins une vidéo par jour sur cette application. «Dimounn éna pou kritiké, mé éna osi ki kontan séki mo fer.» D’ailleurs, les messages d’encouragement défilent sur son téléphone depuis l’incident. L’adolescent a eu plus de 800 messages sur WhatsApp. «Ils ont été nombreux à apporter leur soutien. Je les remercie.» La mère d’Arjoon Jhoerreea dit avoir pris connaissance de ce qui s’est passé à Rivière-duRempart. «Je ne comprends pas cet acharnement sur mon enfant. Il ne fait rien de mal. Ki zot problem?» Elle avance qu’elle voulait porter plainte à la police. «Mé apré, garson lamem inn vinn démann pardon par li. Mo bizin al fer lékol koné kouman zot konport zot», fulmine-t-elle. Quoi qu’il en soit, elle ajoute que son fils a son soutien inconditionnel. «Mo finn get so bann vidéo. Li pa fer nanié dé mal !»
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