Publicité
Que faire si on est victime de violence domestique durant le lockdown?
Par
Partager cet article
Que faire si on est victime de violence domestique durant le lockdown?
Un service de messagerie instantanée avec fonction de géolocalisation. Mais aussi un soutien psychologique aux victimes de violence conjugale. À Madrid, les autorités ont pris les devants pour ceux qui se retrouvent coincés avec leur bourreau en ce temps de confinement. Et Maurice devrait s’en inspirer, estime le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) dans sa dernière newsletter du jeudi 9 avril.
Me Anusha Rawoah, Senior State Counsel, explique toutefois qu’à Maurice, les victimes peuvent faire une demande de Protection Order même si les cours de justice sont fermées.
«La victime doit, avant tout, se rendre au poste de police de sa localité pour porter plainte et l’article 11 A de la Protection against Domestic Violence Act stipule que tout officier de la force policière doit agir ‘with due diligence’.» Par la suite, la personne ayant causé des blessures physiques, peut être placée en état d’arrestation. «Vu que le judiciaire fonctionne en ce moment par voie technologique, voire la messagerie Whatsapp, la victime n'aura aucune difficulté à faire sa requête pour un Protection Order», souligne la Senior State Counsel.
Cette dernière explique que la violence domestique peut être évoquée lorsqu’il y a intimidation, mauvais traitement, harcèlement, cruauté, brutalité, contrainte imposée sur le ou la conjoint(e) pour s’engager dans des actes sexuels ou même causer du tort à l’enfant du mari ou de la femme.
Publicité
Les plus récents