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Mike Rishworth:"Everything will be done to get our industry up and running again"

10 avril 2020, 18:05

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Mike Rishworth:"Everything will be done to get our industry up and running again"

 

Le Mauritius Turf Club (MTC) arriverait difficilement à sortir la tête de l’eau. Ayant enregistré un bilan déficitaire d’un peu moins de Rs 6 millions lors du précédent exercice, il est maintenant frappé de plein fouet avec l’arrêt de ses activités depuis le 7 décembre à cause de la pandémie du Covid-19. Dans l’entretien qui suit, son Chief Executive Officer, Mike Rishworth, joue carte sur table. Le Club vit une des pires situations de son existence.

Mike Rishworth, dans un communiqué émis aujourd’hui (NdlR : hier), le Mauritius Turf Club évoque de gros soucis financiers et annonce que ses senior managers ont accepté de renoncer à 35% de leur salaire. La situation est très compliquée, peut-on dire…

-Je dirais que le Mauritius Turf Club fait face à un de ses plus gros défis en 208 années d’histoire. Et je pèse bien mes mots. Il n’y a pas eu de courses de chevaux depuis le 7 décembre dernier et la façon dont les choses évoluent malheureusement, il est peu probable qu’on puisse disputer une journée de courses au mieux avant un mois et cela si on se base sur l’éventualité que le lockdown prenne fin le 15 avril. Les entraîneurs nous ont fait savoir lors d’une réunion qu’ils auront besoin d’un mois au minimum pour préparer les chevaux. Donc dans le meilleur des scénarios, on peut espérer reprendre nos activités après six mois.

Vous vous rendez compte ! Quelle industrie peut tenir la tête hors de l’eau dans un tel cas de figure. Oui, je peux dire qu’on est mal embarqué d’autant plus que la reprise ne voudra pas nécessairement dire que les choses vont aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.

On ne vous suit pas trop sur cette partie M. Rishworth. Pouvez-vous élaborer ?

-Je m’explique. Au Mauritius Turf Club, on a de grandes appréhensions sur une possible baisse d’engouement dans le betting qui est la source principale de revenus pour l’industrie. Cela en raison des difficultés économiques subies par une grande partie de la population mauricienne. Et puis peut-on être sûr que le public mauricien sera toujours en grand nombre sur le champ de courses ? N’existe-t-il pas un risque qu’on soit face à une certaine réticence de la part du public à affluer sur les hippodromes en raison des foules ? Vous savez, une pandémie ça change la façon de vivre d’une population.

Aussi, vous n’êtes pas sans savoir qu’il se pourrait qu’on soit dans l’incapacité de tenir le nombre de journées de courses qu’on souhaitait initialement organiser en 2020. Même si on fera de notre mieux pour remplacer les journées perdues, l’état de la piste ainsi que la population des chevaux pourraient ne pas nous permettre d’atteindre cet objectif.

Au niveau du Mauritius Turf Club que compte-t-on faire pour, primo, limiter les dégâts et, secundo, permettre à cette industrie qui fait partie du patrimoine de Maurice et qui fait vivre des milliers de famille de repartir sur de bonnes bases ?

-D’abord je dois vous faire part d’une recherche indépendante réalisée en 2019. Ernst & Young a révélé que l’industrie hippique est responsable de 2 170 emplois directs et qu’elle contribue annuellement Rs 700 millions en taxes. Et qu’elle est responsable de 1,7% du GDP du pays.

By any account, this is a significant contribution to the economy and everything possible is being done to ensure the industry’s long-term viability. Je peux vous dire que des consultations ont déjà débuté avec le gouvernement afin de mettre sur pied un plan à court terme et un plan à long terme. Ce dernier sera une stratégie that will put horseracing back on the path to prosperity.

En prenant en considération le climat économique du pays et l’impact qu’aura la pandémie du coronavirus dans le court terme et le long terme, le Mauritius Turf Club est actuellement occupé à mettre en place toute une série de mesures pour limiter les dépenses.

That’s all we can do for the moment. This is essential since the MTC has no way of generating income until racing begins. The club will also be relying on loans and Government assistance in the short term. Racing is the business of the MTC, and everything possible will be done to get our industry up and running again as soon as possible.

Est-ce que la situation financière du MTC pourrait malheureusement amener à des pertes d’emploi ?

-Au MTC on fera tout notre possible pour préserver tous les emplois. Toutefois, malheureusement des situations extrêmement difficiles comme celle à laquelle on fait face actuellement résultent souvent dans des prises de décision difficile.

Plusieurs juridictions ont annoncé une réduction dans le stakesmoney pour faire face aux difficultés financières à la reprise. Est-ce que le MTC songe aussi à aller dans le même sens ?

-Je ne pourrai vous répondre que lorsqu’on saura le nombre de journées qu’on pourra organiser.On travaillera alors les chiffres. I have no doubt that every single club expense is going to have to be looked at, including stakes.

 

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