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Covid-19: les véritables craintes face à la levée du confinement
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Covid-19: les véritables craintes face à la levée du confinement
Port de masques, distanciation sociale… Ce sera bien le quotidien de tout un chacun à la reprise qui devrait se faire le 4 mai. La levée de la période de confinement est donc attendue dans deux semaines. D’aucuns s’interrogent sur la manière dont celle-ci se fera tout en ne provoquant pas de nouveaux cas de Covid-19. La distanciation dans les autobus ? Et dans les entreprises ? Quelques réactions…
Rashid Imrith, président de la Federation of Public Sector and Other Unions, estime qu’il faut privilégier le «work from home». «35% des fonctionnaires peuvent travailler à distance. En parallèle, l’État doit assurer la désinfection des sites ou encore de fournir des alternatives à l’empreinte digitale pour enregistrer les présences. Il faudra éviter des attroupements dans les ascenseurs», dit-il.
Ce sera l’occasion de mettre en pratique une recommandation du Pay Research Bureau de 2016. «Ce document mentionne le flexiplace, une formule de travail à distance. Vu qu’on fait face à des circonstances exceptionnelles, le GM pourrait mettre l’accent sur cette stratégie», relève Narendranath Gopee, président de la Federation of Civil Service and other Unions. Un concept qui, reconnaît-il, ne va, toutefois, pas marcher dans le cas d’emplois techniques.
«A-t-on réfléchi à la désinfection des autobus et du métro ? Quid des arrêts d’autobus et les gares habituellement bondés ? Le co-voiturage devrait cesser, ce qui va mettre plus de pression sur le transport public. Comment va-t-on respecter la distanciation sociale dans l’autobus, le van ou le métro ?» s’interroge pour sa part Radhakrishna Sadien, président de la State Employees Federation.
La Confédération des travailleurs des secteurs privé et public a fait des propositions au GM. Notamment la mise sur pied de «Covid-19 Occupational Health and Safety Regulations» par le ministère du Travail. Et dans des entreprises où le risque de contamination est élevé, de prévoir une pièce de décontamination qui sera utilisée par les employés en rentrant et en quittant le bureau. La prise de température quotidienne, la fourniture de masques appropriés et de matériel de protection, sont également nécessaires.
Devant les risques élevés de propagation du virus au niveau du transport en commun, la Confédération réclame l’introduction d’un nouveau «scheme» visant à encourager les employés à utiliser leur propre moyen de transport.
Reste d’abord à convaincre ces mêmes employés que ce soit des secteurs privé ou public à reprendre le chemin du travail, qui craignent d’être contaminés par le nouveau coronavirus.
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