Il avait été attaqué et dépouillé de son arme de service, le 13 avril, par des individus cagoulés devant le bureau du vice-président de la République, Eddy Boissézon. Le policier, affecté comme sentinelle le jour de l’incident, a été dénoncé comme faisant partie du complot. Le 22 avril, trois suspects avaient été arrêtés. Deux d’entre eux sont passés aux aveux.

L’agent a été arrêté le même jour par la CID de la Western Division et répond d’une charge d’entente délictueuse. Une reconstitution des faits a eu lieu, hier, vendredi 24 avril, au bureau du vice-président à Quatre-Bornes avec deux des trois suspects et le policier.

Par ailleurs, un autre incident a eu lieu au bureau du vice-président à Quatre-Bornes. Le dernier date du mardi 21 avril, vers 5 heures du matin. Un officier de la Very Important Person Security Unit (VIPSU), affecté au poste de police de Quatre-Bornes pendant le confinement, a rapporté un cas de rogue and vagabond alors qu’il était de service.

Il a expliqué dans sa déposition, qu’il a entendu des bruits à l’arrière du bureau. Il a aperçu un homme qui escaladait le mur pour se sauver. Ce dernier a pris la fuite après avoir réalisé que sa présence a été remarquée. L’officier de la VIPSU a rapporté l’incident au poste de Quatre-Bornes et a demandé du renfort. Les officiers de la Criminal Investigation Division de Quatre-Bornes et la Police Dog Unit alertés, se sont rendus sur les lieux. Une enquête a été ouverte.