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Mardi dernier sur l’application Zoom: Mort du foot local et l’avenir de l’industrie hippique au menu d’un débat de 2h30

25 avril 2020, 13:56

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Mardi dernier sur l’application Zoom: Mort du foot local et l’avenir de l’industrie hippique au menu d’un débat de 2h30

«Le Covid-19 nous rappelle aujourd’hui combien la famille et la santé sont importantes car je suis désolé mais cette merde tout le monde peut l’attraper.» Dixit notre compatriote Désiré Periatambee, installé dans son canapé en Corse. C’était mardi soir dans l’émission «Parlons sport ensemble», via l’application Zoom.

2h30 n’ont pas suffi pour dégager un consensus, il y avait tellement à dire… Utiliser le confinement pour faire avancer le sport mauricien, qui va mal et demande à être repensé, accompagné, revisité, c’était le vœu pieux d’Hexley Alexandre, un passionné de sport qui a réuni plusieurs acteurs du football mauricien et ceux du milieu hippique ainsi que Lékip. D’autres sports étaient aussi au menu, l’ex-sprinter Stéphan Buckland et la boxeuse Ranini Cundasawmy avaient été sollicités, mais ces derniers n’ont pu se libérer à temps pour ce premier rendez-vous qui en appelle d’autres...

De l’avis de tous les intervenants mardi, la situation du sport chez nous n’est pas très reluisante mais il faut faire bouger les choses car les Mauriciens adorent trop le sport pour que ce gâchis continue. Comme on pouvait s’y attendre, les autorités en ont pris pour leur grade, de la Mauritius Football Association (MFA), au ministère des Sports en passant par les fédérations sportives. Mais des pistes de réflexion ont été dégagées pour discuter de l’île Maurice sportive de demain.

Hippisme à Maurice : 200 ans d’histoire

Les débats ont tourné autour de plusieurs axes : l’impact du confinement actuel dans notre vie à tous, un état des lieux du football mauricien que beaucoup considèrent comme mort depuis 2003, l’avenir de l’industrie hippique et l’absence de la gent féminine dans le milieu sportif mauricien jugé trop machiste.

Il faut dire que le bon niveau des débats était dû à la qualité des intervenants : la belle maîtrise du monde hippique de l’entraîneur Jean-Michel Henry, assisté de son acolyte Praveen Nagadoo, ainsi que l’armada footballistique composée  du capitaine aux sages paroles Jean-Marc Ithier, de l’expérimenté coach Sarjoo Gowreesungkur, soutenus par les tacles du duo récupérateur Désiré Periatambee-Patrice d’Avrincourt, et les débordements d’Edley Bergue et de Clarel Beeharry sur les côtés. Un débat élargi grâce à Gavin Poonoosamy, producteur et concepteur d’art individuel en Australie dont les activités (concerts, spectacles, etc.) sont au point mort par la force des choses, et Cait, étudiante en sport, qui a soulevé les brûlantes questions de la difficile reconversion des anciens sportifs non diplômés et du manque de représentativité des femmes dans le milieu du sport dans l’île.