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Approvisionnement en légumes: vive les potagers faits maison !
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Approvisionnement en légumes: vive les potagers faits maison !
Pour beaucoup, manger des légumes est devenu un luxe. Comme ils ne sont pas vraiment accessibles à cause du confinement, certains doivent bien s’en passer. Alors que d’autres, armés de pelles, d’arrosoirs, de graines et avec un peu de terre sur les mains peuvent encore se permettre de mettre un peu de verdure dans leurs assiettes grâce à leurs potagers. «C’est à la fois une thérapie et une grande aide en ce moment», explique Reshma Peerthy.
Férue de la nature, cette mère de famille plante depuis plusieurs années déjà pour le «fun» mais elle ne pensait pas qu’un jour cela lui aurait été autant bénéfique. «En ce moment, on prend un peu plus conscience de l’importance de la nature. Non seulement ça m’aide mais c’est cela bénéficie aussi à mon entourage. Par exemple, quand c’est mon tour d’aller au supermarché, en route, je dépose quelques légumes devant la porte de ma belle-mère.»
Une conscience que partage Diken Veerapen aussi. Ce jeune homme de 25 ans a appris à planter avec les «teknik lontan» de sa mère et Internet il y a trois ans. Dans son potager, l’on peut trouver un peu de tout : brède-songe, haricots, patates, lalos, concombres ainsi que des fines herbes, entre autres. «Avant et pendant les deux premières semaines du confinement, c’est notre petit potager qui a pris soin de nous nourrir, tout en cuisinant une quantité juste, on a pu partager quelquefois avec un voisin qui, en retour, nous a permis d’avoir des facilités en faisant quelques courses pour nous au supermarché.»
Pour nos interlocuteurs, il est clair que l’on n’a pas besoin d’avoir d’un grand espace dans sa cour pour planter. Surtout si on débute, cela peut se faire dans des cannettes, dans des vieux récipients et, faute de place, pourquoi pas sur le toit de sa maison. Une réalité que confirme Waheed Joolfoo. «Mon potager est divisé en deux parties. Une partie dans ma cour et l’autre sur mon toit. Ça m’aide à rester occupé parce qu’on n’a pas d’autre choix que de rester à la maison. C’est aussi nouveau pour moi. C’est expérimental. En gros, c’est une distraction. Donc, je prends plaisir à semer des graines. Chaque réussite me procure satisfaction et à manger», explique l’homme de 26 ans.
Par ailleurs, sur les réseaux sociaux, plusieurs ont adopté le «stay home and plant». De nombreux groupes de soutien, de partage et de conseils se font un plaisir à aider les débutants à faire leur premier pas et encourager et distraire la communauté en ce temps ardu du confinement.
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