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Une opportunité de vivre le mois du ramadan autrement
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Une opportunité de vivre le mois du ramadan autrement
L’iftaar, un moment privilégié entre amis ou proches ne pourra se faire. Mais alors que le jeûne du ramadan a été entamé depuis hier, samedi 25 avril, ils sont nombreux à penser qu’avec le lockdown, il ne pourrait qu’être mieux.
«Normalement, comme je travaille, je n’arrive pas à observer les cinq heures de prières. Cette fois-ci, je vais pouvoir le faire, tout en travaillant», témoigne Nooreenah Hosenally, auditrice-comptable chez la firme KPMG. Tandis qu’Aboo Bakar Augustin, employé à la Wastewater Management Authority, est d’avis que ce ramadan représente une opportunité. Si, d’habitude, cet habitant de St-Aubin travaille tous les jours, cette fois-ci, en raison du confinement, il est appelé à travailler selon un tableau de service. «J’aurai plus d’opportunités pour effectuer les prières à temps alors que, les fois précédentes, je les remplaçais en rentrant du travail», déclare ce père de famille de 37 ans.
Certes, les habitudes sont bousculées. Les prières observées dans les mosquées, pendant les nuits du ramadan (Taraweeh), devraient être effectuées chez soi.
Pour Zubair Dilmahomed, 40 ans, le ramadan est toujours spécial. «Cette année, j’ai décidé de tirer le maximum de ce mois sacré qui ne ressemblera à pas deux», fait ressortir le Portlouisien. Pour celui qui travaille à son propre compte, «ce n’est pas parce qu’on ne peut pas observer les prières du soir en congrégation ou encore rompre le jeûne entouré de nos proches qu’on ne peut pas vivre un ramadan époustouflant».
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