Entre la période du 18 mars au 28 avril, un total de 334 cas (dont 332 sont dépistés par la méthode du PCR, lequel est officiellement utilisé dans les statistiques par les autorités, car conseillé par l'OMS, et 2 par le nouveau test rapide d'antigène en provenance de la Corée du Sud, qui n'est donc pas retenu dans les chiffres officiels) ont été signalés, 10 décès, 303 guérisons et 0 nouveau cas répertoriés le 28 avril. La répartition de ces cas illustrés dans l'encart du diagramme circulaire, montre que les taux bruts sont environ 1 % d‘attrition pour traitement à l’étranger, 3 % de décès et 90 % de guérison. Afin de guider toute décision politique et sanitaire, on doit prouver qu'il n'y ait pas des cas couvant dans la communauté : il est impératif de montrer 0 cas sur un intervalle couvrant 2 périodes d'incubation du virus, soit 14 jours, en utilisant un échantillonnage aléatoire et en testant par la même méthode au moins 10 % de chaque groupe dans la population à haut risque ciblant des centres de ‘flu clinics’, les personnes dans les services publics, et différentes régions de l’ile. La fluctuation quotidienne de la courbe épidémique indique une transmission intermittente, une surveillance incomplète, ou une combinaison des deux. Il reste à décrypter cette observation pour conclure si on se dirige vers le pic. 

Analyse réalisée par Integrated Epidemiology Solutions, https://www.drdeorajcaussy.com