Ils ont envoyé une lettre au Chef de commissaire, Serge Clair, afin de demander une réunion urgente en vue d’exprimer leurs appréhensions. En attendant, les membres de la Rodrigues Public Service Workers Union, la Rodrigues Secondary School Employees Union, la Rodrigues RCA Primary School Employees Union et la GTU Cell - Rodrigues, se sont rencontrés samedi pour discuter de la reprise des classes qui a eu lieu en ce lundi 4 mai. «Il est à noter que cet exercice se fait avec une précipitation jugée inquiétante par les acteurs du secteur éducatif», écrivent les syndicats dans un communiqué commun.

Ils déplorent qu’il n’y ait pas eu de concertation avec eux avant de prendre la décision de rouvrir des écoles. «La rentrée des classes se fait sans une définition claire du calendrier scolaire. Au cours des réunions tenues par la direction des écoles, après l’annonce officielle de la reprise, aucune information à ce sujet n’était disponible.»  De plus, ils notent qu’il n’y a aucun ajustement du calendrier scolaire sur le programme national surtout que les Rodriguais auront 13 semaines «d’avance» sur les Mauriciens, qui ne devraient pas reprendre le chemin de l’école avant le 1er août…