La déception. C’est ce qui ressort d’un communiqué de la Mauritius Bankers Association (MBA) après la confirmation que Maurice a été placé sur une liste de centres financiers â risques élevés, jeudi 7 mai. 

Le pays figure sur une liste d’une douzaine de pays dont le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme présente des carences stratégiques. Cette liste inclut les Bahamas, la Barbade, le Botswana, le Cambodge, le Ghana, la Jamaïque, la Mongolie, le Myanmar, le Nicaragua, le Panama et le Zimbabwe.

Telle a été la conclusion de la Commission européenne, chargée de mettre en place les décisions et la politique de l’Union européenne, dans le cadre de la publication de son plan d’action pour une politique globale de cette inatance en matière de prévention du blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Cette liste a été rendue publque hier.

Le communiqué de la MBA indique que l’édition 2018 du rapport de l’Eastern and Southern Africa Anti-Money Laundering Group, sur lequel s’appuie l’actuelle conclusion de la Commission européenne, n’a relevé aucune carence en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. 

L’association affirme que les institutions bancaires mauriciennes adhèrent à des normes supérieures à celles prescrites par les lois mauriciennes. «Le secteur bancaire mauricien demeure sain, bien capitalisé et conforme aux normes internationales.» Et de souligner que «l’inclusion sur la liste de l’Union européenne à ce stade est, à cet égard, surprenante».

Ci-dessous le communiqué de la MBA :