Le Covid-19 n’empêche pas la navigation. Le navire de recherches MGS Sagar mouille dans le port depuis mercredi 6 mai, pour un bunkering et des réparations. Ce navire est dans les eaux mauriciennes pour réaliser des études hydrographiques dans notre zone. Il avait déjà fait une escale en mars. 

Le navire battant pavillon du Vanuatu a effectué des recherches pour établir des cartes des fonds marins. Le MGS Sagar restera à quai jusqu’au 10 mai. 

Auparavant, c’était le porte-hélicoptère amphibie, Le Mistral, qui avait mouillé dans les eaux mauriciennes pour un ravitaillement avec une barge de soutage (barge bunkering) et pour les provisions, le vendredi 1er mai et durant le week-end. C’est ce qu’indiquait le «daily port situation» de la Mauritius Ports Authority (MPA) soit le relevé des allées et venues des navires dans le port. 

Le Mistral a été un des navires qualifiés de «bateau-hôpital» pour venir prêter main-forte à l’île de la Réunion. Le but de cette mission est d’héliporter des cas graves sur le bateau qui dispose des facilités médicales à bord. Des élèves militaires et des urgentistes militaires sont parés à toute éventualité. 

Sa venue dans la région vise principalement à devenir un pont aérien pour le transfert du matériel médical. Le navire n’est pas équipé pour accueillir les patients du Covid-19 et ne dispose pas de service de réanimation. Surtout que La Réunion n’est pas dépassée par l’épidémie dans ses hôpitaux. 

Le bâtiment militaire, qui était en mission dans l’océan Indien, était à Mayotte avant de venir à La Réunion. Le navire dispose de deux chalands et d’un EDAR, de 4 hélicoptères et d’un hôpital. Le Mistral a les capacités de participer à du transport de fret humanitaire, de fournir un élément de sécurité civile rapide d’intervention médicale (ESCRIM) ou de secours, de projeter des forces de sécurité ou encore d’être utilisé comme hôpital de délestage, à la condition de bénéficier d’un renfort sanitaire pour armer l’hôpital.