Il n’est pas resté insensible après avoir été témoin des doléances d’un détenu lors de sa comparution devant la Bail and Remand Court (BRC) en ce 20 mai. Le détenu de la prison de Beau-Bassin dénonçait le traitement inhumain  dont il subissait.  lA qui le magistrat  a demandé de contacter le Welfare Department.

Me Rama Valayden, a adressé une correspondance le même jour à la Commission des droits de l’homme dans laquelle il réclame, une fois de plus, que l’article 4(1) (a) de la Protection of  Human Rights Act soit appliqué comme il se doit.

«La Human Rights Division peut, sans porter préjudice à la juridiction de la cour ou aux pouvoirs conférés au Directeur des poursuites publiques, mener une enquête illico après qu’une plainte a été enregistrée par un détenu pour violation des droits humains», insiste Me Valayden. D’ajouter en faisant reference à l’affaire Caël Permès : «Are we inviting death to hit again before we pretend to act?»

Il dit ne pas comprendre l’inaction des autorités qui font la sourde oreille lorsque des détenus portent plainte. «Je dirai que l’article 7 (1) de la Constitution n’est pas en train d’être bafoué mais plutôt violé», déplore l’homme de loi qui demande que toute déclaration faite par un plaignant ou un détenu se fasse en l’absence des officiers de la prison. «Il se pourrait qu’ils soient les auteurs de la torture», précise Rama Valayden.