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Chantier du Metro Express: seulement 50% des employés ont repris le travail

22 mai 2020, 22:06

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Chantier du Metro Express: seulement 50% des employés ont repris le travail

Le chantier du Metro Express pour la ligne Rose-Hill–Quatre-Bornes est rouvert depuis le début de la semaine.Cependant, selon le protocole sanitaire, tous les employés n’ont pas repris le travail. Seulement 600 des 1 200 travailleurs ont été sur le chantier. Par conséquent, la possibilité que cette partie du tracé ne soit pas complétée à temps, c’est-à-dire en décembre comme annoncé, est bien réelle.

Le ministère des Infrastructures nationales, ainsi que Metro Express Ltd (MEL), attendent un rapport de Larsen & Toubro et du consultant engagé pour superviser les travaux afin de voir comment le confinement a affecté le projet et si ce retard pourrait éventuellement être comblé. Si ce ne sera pas possible, il faudra une nouvelle estimation de l’achèvement des travaux sur la ligneRose-Hill–Quatre-Bornes, de même que son entrée en opération. D’après une source de MEL, le constructeur a déjà donné à la direction une idée de la situation. «Dans une correspondance, Larsen & Toubro nous a fait savoir qu’en raison de forces majeures, le calendrier prendra du retard. Nous ne pouvons pas le contredire sur ce point. Désormais, il faudra attendre son rapport et celui du consultant pour savoir comment ils comptent s’adapter et quoi faire par la suite», explique notre interlocuteur, qui ajoute que les travaux avançaient rapidement avant le confinement.

Chez Larsen & Toubro, une source explique que des techniciens évaluent actuellement la situation. Pour cette première semaine de travail, que 50 % des 1 200 ouvriers indiens engagés par le constructeur ont repris leur poste. La société indienne a voulu minimiser le risque de contamination sur les sites. Au fil de semaines, d’autres employés reprendront le travail. «Des ouvriers devaient rentrer dans leur pays, mais finalement, ils ont préféré rester travailler à Maurice étant donné la situation chez eux. C’est une bonne chose puisque nous pouvons compter sur eux», déclare-t-elle.

Pour ce qui est du retard, au bureau de Larsen & Toubro, l’on explique qu’un nouveau calendrier de travail devra être défini. Pour rapport aux opérations préliminaires nécessaires dans le cadre de certains travaux, des ingénieurs et d’autres membres du personnel comptent mettre les bouchées doubles.

Cependant, la compagnie indienne a dû faire face à un autre imprévu: des vols d’équipements et de matériaux sur divers sites de construction. Le tout estimé à quelques millions de roupies. Par conséquent, selon cette même source, l’on a dû relancer des procédures pour remplacer ces objets volés. En attendant, le travail n’avance pas au même rythme. Si à Phoenix, par exemple, l’on a commencé à couler du béton, ailleurs comme à St-Jean, l’on est toujours à l’étape de la vérification des échafaudages. Par ailleurs, dans une réponseécrite déposée au Parlement au cours de la semaine suite à une question de Joanna Bérenger, le ministre Alan Ganoo a fait comprendre qu’il n’est pas question de suspendre ou d’arrêter les travaux enraison du contexte socio-économique.