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Covid-19: l’utilisation de l’antiviral Remdesivir pas considérée à Maurice
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Covid-19: l’utilisation de l’antiviral Remdesivir pas considérée à Maurice
Depuis le début de la crise de la Covid-19, les noms de nombreux médicaments ont été mis en avant. Le Remdesivir, développé pour soigner l’Ebola, est réapparu avec la nouvelle crise et depuis hier, mardi 26 mai, les autorités anglaises autorisent son utilisation dans le traitement de la Covid-19. L’antiviral est utilisé par voie intraveineuse chez les patients qui sont sous respiration artificielle.
Selon le secrétaire de la Santé anglais, Matt Hancock, cette décision est synonyme d’un «grand pas en avant dans le traitement de la pandémie» même si pour l’instant il y a un stock limité du médicament. Les Etats-Unis et le Japon ont aussi autorisé l’utilisation de ce médicament expérimental jugé plus efficace que l’hydroxychloroquine dans des essais cliniques de tailles significatifs ce mois-ci.
Mais à Maurice, les autorités ne comptent pas arrêter les traitements à base de chloroquine à ce stade ni autoriser l’utilisation de Remdesivir. Selon nos recoupements, l’une des raisons principales est que le gouvernement possède une grande quantité du médicament en provenance de l’Inde. De plus, il faudra entamer une nouvelle procédure avant de commander une autre série de médicaments différents.
Le ministère de la Santé dit toutefois avoir pris note des inquiétudes soulevées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mais les spécialistes attendent des études plus poussées avant de décider s’il faudra changer le protocole de traitement ou pas. Cependant, les patients auront désormais le choix de refuser le traitement.
C’est en se basant sur les conclusions de cette même revue que l’OMS a suspendu, depuis lundi, les essais cliniques qu’elle a lancés au début de la pandémie. Pour rappel, la France a abrogé les dispositions autorisant la prescription de l’hydroxychloroquine contre la Covid-19 ce mercredi 27 mai. Le médicament ne peut donc plus être administré hors essais cliniques.
Par ailleurs, dans un autre article toujours publié par The Lancet, le 29 avril dernier, l’usage du Remdesivir en Chine, testé sur 236 patients, est aussi remis en doute. Mais l’OMS n’a pas suspendu ces essais cliniques à ce stade.
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