Publicité
Le cri du cœur de Patricia, qui veut célébrer la fête des Mères avec son fils
Par
Partager cet article
Le cri du cœur de Patricia, qui veut célébrer la fête des Mères avec son fils
Patricia Borbaud, mère célibataire de 41 ans, se bat pour que son fils puisse avoir une maison décente. Difficile d’imaginer qu’en 2020, des compatriotes puissent vivre dans des conditions précaires.
C’est à Camp-Fouquereaux que nous avons rencontré cette maman, accablée par le chagrin dans sa modeste bicoque en tôle, délabrée par les intempéries. La maison consiste en une seule pièce où cette mère célibataire dort. Elle vit un calvaire.
Cette mère de quatre enfants fait face à cette situation depuis son jeune âge. «Tou dimounn inn rezet mwa. Mo pena person dan mo faver. Ni mo fami. A sak fwa monn rod fer menaz ek kikenn pou ed mwa dan sa sitiasion-là, me tou lé quatre inn fer mwa tom ansint ek aprè inn less mwa tousel ek mo bann bébé.»
Auparavant, elle vivait comme locataire. Les deux premiers enfants ont été pris en charge par une ONG, la benjamine a été adoptée. Ce n’est qu’après avoir été mise à la porte que Patricia s’est retrouvée dans la rue avec son bébé. Ensuite elle est tombée sur un bon Samaritain qui a construit cette bicoque en tôle pour et où elle vit actuellement.
Problèmes de santé
Cela fait sept ans que Patricia vit dans sa maisonnette en tôle dont l’intérieur est pitoyable. Elle n’a ni eau ni électricité ni même de quoi se nourrir. Patricia utilise les eaux de pluie pour ses besoins.
Une vieille table en bois placée au fond de la maison où Patricia dépose ses vêtements, y compris ceux de son fils. Dans un coin, un lit couvert d’un drap. La toiture est usée et est sur le point de s’effondrer, représentant un danger pour elle et son fils. «Mo nepli gagn pansyon. Mo pena kass pou kapav debriyer», explique Patricia, qui trime dans l’espoir d’offrir une vie meilleure à son fils de 7 ans.
Elle ne peut pas travailler car elle a des problèmes de santé. «Mo pa konn lir ek mo pa konn ekrir. Mo la santé pa permet mwa travay. Mo bwat zenou pa fonksion kouma tou dimounn. Mo tonbé a sak fwa», dit-elle, les larmes aux yeux.
Cependant, Patricia a un grand souhait, elle aimerait célébrerr la fête des Mères aux côtés de son fils. Mais la Child Development Unit (CDU) a pris en charge ce dernier en raison des conditions déplorables dans lesquelles vit Patricia Borbaud.
Patricia lance un appel au public pour lui venir en aide. Elle ne cherche qu’à obtenir de quoi nourrir son fils s’il revient. Et de réaménager sa bicoque en tôle pour mieux l’élever.
Publicité
Les plus récents