Un habitant de Mahébourg âgé de 35 ans, a été arrêté par les officiers de la Special Anti-Robbery Squad du Sud, lundi 8 juin. Interrogé, ce dernier est passé aux aveux dans une affaire de viol. Il a passé la nuit en détention et a comparu en cour, hier, mardi 9 juin, sous une charge provisoire  de «sexual intercourse with a mentally handicapped person». Il a été reconduit en cellule après que la police a objecté à sa remise en liberté. 
Ce trentenaire croyait qu'il n’était plus dans le viseur de la police, d’autant plus que l'affaire s’apprêtait à être classée, car il a pu déjouer la vigilance des policiers pendant deux années. Lors de son interrogatoire, il devait expliquer que «mo latet ti pe fatigué kan mo ti pé trouv tifi-la». 
C’est en septembre 2018 que l’enfant autrement capable, âgée de 10 ans, a porté plainte contre le suspect, en présence d'une fonctionnaire de la Child Development and Family Welfare Unit. L'homme est, en fait, du copain de sa mère... la gamine s’était auparavant confiée aux enseignantes  d'une école spécialisée pour les enfants handicapés qu’elle fréquente et qui est basée à Curepipe. C'est la directrice de l'école qui avait alors alerté les autorités concernées. 
La victime, qui habitait avec sa mère, âgée de 48 ans, à Plaine-Magnien, se rendait souvent chez son agresseur et la maman la laissait souvent seule avec ce dernier. La quadragénaire avait également porté plainte contre lui par la suite, après avoir appris que sa fille était victime de viol. 
La petite, qui souffre d'un retard mental et qui est malvoyante, avait été examinée par un médecin légiste qui avait confirmé le viol. La Child Development Unit a pris la fillette en charge, elle est aujourd'hui âgée de 12 ans...