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Redundancy Board: 22 employés d’une compagnie contestent leur licenciement
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Redundancy Board: 22 employés d’une compagnie contestent leur licenciement
«Convoquer ces employés devant le Redundancy Board est prématuré vu que la compagnie ne leur a fait aucune proposition.» Ces 22 employés qui comptent plus de 22 ans de service, entre autres, soit des Production Managers ou encore storekeepers, ont appris mardi qu’ils seront licenciés d’Impact Production, compagnie qui gère l’événementiel. Devant le Redundancy Board vendredi 12 juin, leur avocat, Me Assad Peeroo, assisté de Kushal Bansoodeb, a ainsi expliqué qu’ils ne peuvent être licenciés.
Dans un premier temps, Me Assad Peeroo a dressé une chronologie des événements. Il a déploré qu’à aucun moment, ces employés n’ont eu de communication écrite sur leur licenciement. «D’ailleurs, l’article 72 de la Workers’ Rights Act stipule que tout employeur a le devoir de donner une notification et de négocier avant d’arriver à une décision de réduire le nombre d’employés au sein de la compagnie», explique Me Assad Peeroo. Il va plus loin pour expliquer que la loi portant sur la Covid-19 Act prévoit que ceux qui ont été embauchés pendant une longue période ne peuvent être mis à la porte. «The principle lies in this : he who comes first leaves last.»
D’ajouter que la compagnie doit plutôt opter pour la réduction des heures supplémentaires et pour la réduction des employés qui ont atteint l’âge de la retraite, selon la loi. «Si les employés refusent d’adhérer aux conditions proposées par la société ou s’ils n’arrivent à aucun consensus, c’est là que le Redundancy Board entre en jeu. Mais mes clients n’ont pas été confrontés à ces suggestions», précise l’homme de loi.
Me Assad Peeroo a également demandé au board de lui accorder du temps, dans le but de solliciter les services d’un comptable. Ce dernier devrait en effet vérifier si ladite compagnie fait face à un problème financier et analysera les chiffres portant sur les profits ou pertes encourues par la compagnie, située à Petite-Rivière. «Ces procédures doivent être respectées. Sinon, licencier ces employés devient injustifié», poursuit l’homme de loi.
L’employeur doit communiquer sa position quant à ses propositions et l’affaire a été renvoyée au 23 juin.
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