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Cyclisme – Après avoir passé le confinement à Maurice: Kimberley Lecourt impatiente de regagner l’Afrique du Sud
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Cyclisme – Après avoir passé le confinement à Maurice: Kimberley Lecourt impatiente de regagner l’Afrique du Sud

Kimberley Lecourt de Billot est impatiente de retrouver l’Afrique du Sud. Son copain et ses amies lui manque. La cycliste a passé toute la période de confinement à Maurice. Elle est arrivée dans l’ile le 12 mars dernier pour participer au championnat de Maurice de course en ligne qui se devait se tenir le 15 mars et les Championnats d’Afrique sur route qui étaient programmés pour la période du 23 au 29 mars. Mais la pandémie de Covid-19 est venue tout chambouler et la cycliste n’a pas encore pu regagner l’Afrique du Sud, son pays d’adoption.
« Le confinement s’est bien passé pour moi mais il y a quand même eu des hauts et des bas. J’ai passé de bons moments avec mes parents mais il y a aussi de mauvais moments parce que mon copain, mes amies et l’Afrique du Sud me manquent. Cela fait maintenant trois mois que je ne les ai pas vus », confie celle qui a été médaillée d’or en VTT marathon aux Jeux d’Afrique, l’an dernier, au Maroc.
Pour pouvoir se maintenir en forme pendant le confinement, Kimberley a du s’entrainer sur un home trainer. « La famille Lagane m’a prêté un Wahoo Kickr smart trainer pendant le confinement », précise-t-elle. Et c’est grâce à ce smart trainer que notre interlocutrice a pu prendre part à des courses virtuelles sur l’application Zwift. « J’ai pris part à deux courses chaque semaine sur Zwift. C’était très intense et vraiment génial. Le fait de pouvoir rouler avec des amis autour du monde est vraiment quelque chose que j’ai adoré. Pendant le confinement, je faisais environ 10 à 12 heures de vélo sur Zwift », partage Kimberley.
Suite à l’annonce de la levée du couvre-feu sanitaire par le Premier ministre, à partir du 31 mai dernier, Kimberley peut comme tous les autres cyclistes, s’entrainer en extérieur. « Mais avec le mauvais temps, ce n’est pas évident », regrette-t-elle. « En fait la première semaine suivant l’annonce que les entrainements en extérieur étaient autorisés, j’étais au repos. Par la suite, je suis sortie quelques fois. Avec les nombreuses heures de home trainer que j’ai effectuées, ma forme et mon fitness se sont améliorés. Mentalement, cela m’a fait aussi du bien. J’en suis à un volume horaire de 12 à 15 heures d’entrainement par semaine désormais », explique Kimberley.
Celle-ci espère rentrer en Afrique du Sud au plus vite mais devra encore s’armer de patience parce que le gouvernement n’a pas encore décidé de rouvrir les frontières. Kimberley suit de près la situation sanitaire au pays de Nelson Mandela et indique qu’il est permis de s’entrainer en extérieur tout comme à Maurice. Par contre, elle ne sait pas encore quand les compétitions reprendront là-bas.
Entretemps, quand elle ne s’entraine pas, Kimberley s’occupe des personnes qui font appel à ses services pour ses connaissances en Bike Fit. Ceci consiste en une étude de la posture sur un vélo. Et cela permet de dépenser moins d’énergie, de gagner en puissance et en confort en faisant du vélo.
«C’est un travail à temps partiel que je fais depuis trois ans maintenant. Cela se passe très bien. J’apporte mes connaissances à ceux qui me sollicitent », confie Kimberley. La cycliste est aussi entraineur pour une compagnie sud-africaine et continue à travailler à distance. Des activités qui, espérons-le, lui permettront de ne pas trouver le temps trop long avant de reprendre l’avion à destination de l’Afrique du Sud.
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