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Dans l’est: appréhendée pour avoir interrompu sa grossesse
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Dans l’est: appréhendée pour avoir interrompu sa grossesse
Elle a absorbé des pilules d’avortement. Une serveuse de 19 ans, habitant l’est de l’île, a été arrêtée jeudi matin 2 juillet sous une accusation provisoire d’interruption illégale de grossesse. Elle a pu retrouver la liberté conditionnelle après sa comparution devant le tribunal de Flacq contre une caution de Rs 1 000.
Cette affaire avait éclaté le samedi 9 mars 2019. La jeune femme, alors âgée de 17 ans, avait commencé à vomir en fin d’après-midi. Elle avait été conduite à l’hôpital de Flacq par sa mère. Celle-ci devait alors apprendre que sa fille était enceinte. L’adolescente avait été admise en salle pendant huit jours. Cette affaire avait été référée à la police en fin d’après-midi du 11 mars 2019, le jour où elle avait eu son autorisation de sortie de l’établissement hospitalier.
Dans sa déposition, elle a expliqué que tout avait commencé en janvier 2019. Elle dit avoir eu des rapports sexuels à trois reprises avec son petit ami de 23 ans au domicile de ce dernier dans la région de Flacq, cela avec son consentement. Durant ce même mois, elle avait effectué un test de grossesse qui s’était révélé positif. Elle avait expliqué avoir attendu jusqu’au mois de février et la grossesse avait été confirmée.
Le 4 février 2019, elle a absorbé trois comprimés. Et dans la soirée aux alentours de 23 heures, elle a commencé à avoir des saignements. Elle était ainsi convaincue que sa grossesse avait été interrompue.
Comme la police n’avait pas la certitude que les médicaments qu’elle avait pris pourraient provoquer un avortement, elle n’avait pas été arrêtée. Ce n’est qu’après avoir obtenu le rapport du Forensic Science Laboratory, estimant que les comprimés ingurgités possèdent des propriétés abortives, qu’elle a été appréhendée.
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