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Possession de drogue: arrêtés avec des psychotropes alors qu’ils étaient en quarantaine
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Possession de drogue: arrêtés avec des psychotropes alors qu’ils étaient en quarantaine
Des pilules de Pregabaline et Tramadol ont été retrouvées sur deux Mauriciens qui étaient en quarantaine au Veranda Hotel, Grand Baie. Ces médicaments, interdits sur le sol mauricien, sont considérés comme des drogues. Les deux hommes, âgés de 46 ans et 56 ans, ont comparu en cour ce mercredi 8 juillet sous une charge provisoire de «Unlawful Possession of Dangerous Drugs».
C’est après avoir obtenu des informations sûres que les hommes de la SARS SSU et la SARS du Nord, sous la supervision du chef inspecteur Seewoo et l’ACP Seebah, ont effectué une descente a l’hôtel Veranda hier. Une première fouille a été effectuée sur un habitant de Coromandel et 112 pilules de Pregabaline de 75mg ont été retrouvées dans sa valise. Le quadragénaire, qui est un commerçant, a expliqué aux enquêteurs que le colis appartient à un membre de sa famille et qu’il a une prescription. Mais il n’avait pas de document qui lui permettait de voyager avec les médicaments. «Sa dé bwat komprimé la, sé mo belser ki finn donn moi sa airport. Mo pa koné kieté sa. Linn finn dir moi donn sa so mama» a-t-il expliqué aux enquêteurs. Le domicile du commerçant a aussi été fouillé et 56 autres cachets du même médicament ont été retrouvés.
Questionné, il a dit aux enquêteurs qu’au mois de janvier, c’est toujours sa belle-soeur qui lui avait remis les pilules pour sa mère, mais il a oublié de les livrer. Il n’avait pas de prescriptions pour ces 56 cachets.
Par ailleurs, les policiers avaient découvert 99 pilules de Tramadol dans la valise d’un habitant de Beau-Bassin âgé de 56 ans. Ce dernier était en possession d’une prescription d’un médecin réunionnais lui permettant de l’achat de 60 pilules seulement. «Bann ki enplis la, cé bann kine resté depi avan sa» a-t-il expliqué. 72 autres cachets de Tramadol ont été retrouvés à son domicile. «Mo ti asté sa la Réunion mais zamé mo pann servi» s’est-il défendu.
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