Le leader du MMM, Paul Bérenger a longuement commenté sur les amendements qui seront apportés au Criminal Code ce samedi,18 juillet, au cours d’une conférence de presse.

 Tout en se réjouissant que ce projet de loi ne figure pas en deuxième lecture à l’agenda de l’assemblée nationale du mardi 21 juillet prochain , le leader du MMM estime qu’après l’avoir bien disséqué, il est d’opinion qu’il constitue une atteinte à la liberté d’expression et peut condamner un contrevenant jusqu’à 10 ans de prison. 

Le leader du MMM s’est  posé des questions si le gouvernement a l’intention de viser des Rodriguais, des Chagossiens ou même ceux qui font des commentaires sur l’île Tromelin.

Paul Bérenger dit détenir des informations selon lesquelles, le gouvernement réagisse face à certaines initiatives de Londres, qui selon lui compte émettre des timbres-poste ou des pièces de monnaie avec comme prétexte de parler du Chagos comme un   British Indian Ocean Territory (BIOT) mais il a soutenu que tout cela doit être éclairci.

Dans le même souffle, Paul Bérenger a indiqué que le MMM n’a pas de leçon à prendre quand il faut parler de la souveraineté de Maurice et il a rappelé que déjà en 1978, le MMM avait discuté avec l’ancien président malgache Didier Ratsiraka pour qu’il laisse la liberté à Maurice de réclamer sa souveraineté sur Tromelin.

Au sujet des travaux parlementaires, Paul Bérenger a trouvé regrettable qu’une fois encore le Speaker a choisi de mettre à l’agenda la motion de blâme d’Arvin Boolell après les débats sur le Finance Bill.

En ce qui concerne la taxe sur l’économie digitale, le leader du MMM espère que le ministre des Finances donne des détails sur cette décision.