Mercredi soir devant la cour du Plaza, à Rose Hill, les marchands de t-shirts ‘Liverpool’ ont fait de bonnes affaires. Si des répliques du maillot des nouveaux champions d’Angleterre se vendent habituellement un peu partout à travers l’île, de nouveaux modèles plus trendy ont fait leur apparition. 

«The normal one» ou «We are Liverpool Champions 19-20» se vendent à Rs 200 ou Rs 275 (selon le modèle choisi). Nous avons contacté Pascal Lee – qui s’est engouffré dans la frénésie des produits dérivés à la gloire du LFC à travers sa compagnie P&L Graphics Ltd – pour en savoir plus. 

«D’habitude on fait de la sérigraphie, mais pendant le confinement on a dû faire des masques pour la lutte contre la Covid-19. Des clients nous ont demandé de mettre des logos de Liverpool dessus. Ces masques marchaient bien, donc on en a fait pour Manchester Utd et les autres équipes anglaises aussi. Ensuite, les clients nous ont demandé pourquoi on ne faisait pas des t-shirts Liverpool et c’est parti comme ça…», explique Pascal Lee. 

Les t-shirts Liverpool (qui font 160 grammes et sont 100 % coton, nous précise-t-on) avec des impressions or et argent à l’avant et sur les manches, sont sortis de l’usine il y a trois semaines à peine mais s’écoulent très bien. «J’ai commencé à les mettre sur Facebook et j’ai vu que ça marchait donc j’ai commencé à les envoyer dans des magasins.» 

Pascal Lee place ses t-shirts et ses masques au magasin Ng Cheng Nin situé sur la route Royale à Port Louis, ainsi que dans d’autres magasins à Flacq, Plaine Magnien, Rose-Hill et Sainte-Croix. À ce jour, il commercialise quatre designs différents, en trois coloris : rouge, blanc et noir. 

Le plus prisé est The Normal One, en référence à Jürgen Klopp. Un maillot ‘customisé’ : «J’ai regardé des modèles sur Internet et mon graphiste les a modifiés. J’ai eu l’idée d’y ajouter des badges de Premier League et de Champions League sur les manches, comme sur les maillots de foot.» Fan des Scousers depuis les années 90, Pascal Lee voit son business relancé grâce aux Reds et ça ne semble pas prêt de s’arrêter.