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Metro Express: l’entretien de la structure et des trams se fait au quotidien

26 juillet 2020, 20:00

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Metro Express: l’entretien de la structure et des trams se fait au quotidien

Depuis le coup d’envoi des opérations, les trams sont entrés dans les moeurs du public voyageur. Avec la reprise après le confinement, le service y est allé «molo molo», ne garantissant toutefois pas assez de revenu pour le rentabiliser. Il faut attendre la mise en service de la phase 2 de ce projet financé par les contribuables, entre Rose-Hill et Curepipe, pour que le Metro Express soit rentable. Du moins, c’est ce que pense Metro Express Ltd (MEL). Qui dit opérations, dit également maintenance des trams et des structures.

Pour son département maintenance, MEL a fait l’acquisition de nouveaux engins. En effet, il est écrit dans l’édition du 20 juillet 2020 du journal en ligne www.railwaygazette.com que la compagnie spécialisée allemande Zagro a livré quatre véhicules rail-route Unimog U423 pour le tracé du métro. Deux sont équipés pour être utilisés par le personnel de maintenance de la ligne ferroviaire et deux pour le remorquage des trams.

Les cabines peuvent accueillir quatre personnes et des caisses légères en aluminium sont utilisées pour maximiser le poids des outils qui peuvent être transportés. Les véhicules de «sauvetage» sont équipés d’équipements de réacheminement hydraulique, tandis que les véhicules de travaux sont équipés d’une plate-forme élévatrice à ciseaux à utiliser lors des travaux d’entretien d’électrification aérienne.

Particularité de ces véhicules de maintenance ? Ces véhicules pour l’entretien des rails sont tous équipés de platines tournantes sur rail adaptées au fonctionnement sur les courbes serrées du tracé, et sont équipés d’un éclairage spécialisé pour un fonctionnement nocturne fréquent.

Si Mauricio a fière allure sur les rails et si les structures surélevées à Rose-Hill sont impressionnantes, à quelle fréquence l’entretien des trams ainsi que le tracé est effectué ? «L’entretien de nos light rail vehicles (LRV) se fait quotidiennement en fonction d’un planning. La vérification des rails et de la structure se fait avant la mise en service de nos LRV», explique la Marketing and Communication Officer de MEL, Beatrice Bauda, dans une réponse adressée à l’express, jeudi. Selon elle, une équipe de maintenance se charge de l’entretien et, de ce fait, cela est inclus dans le budget d’opération. Et combien coûte-t-il ? Nous ne saurons pas.

Or, lors d’une Private Notice Question le 17 septembre 2019, répondant à une question du leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, sur la maintenance des LRV, le ministre des Infrastructures publiques de l’époque a révélé plusieurs détails sur celle-ci. Nando Bodha a expliqué que le 16 août 2019, MEL a signé un accord pour le service de maintenance avec Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF), une compagnie qui existe depuis 120 ans, pour les entretiens des LRV et des équipements du dépôt, pour une période de cinq ans.

Ce contrat de maintenance concerne des entretiens préventifs et correctifs comme c’est la pratique standard à travers le monde. Selon l’information qu’il détient, le coût de la maintenance s’élève à Rs 450 millions, soit Rs 90 millions par an.

Pourquoi CAF ? Nando Bodha avait expliqué qu’après analyse, il a été décidé de concert avec Singapore Cooperation Enterprise, consultant du projet, que le contrat de maintenance sera alloué à CAF, après un exercice de due diligence et que ce serait «value for money». Le CAF Depot Manager et une équipe spécialisée assurent la maintenance.