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Plage de Pomponnette: les barricades enlevées après un an
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Plage de Pomponnette: les barricades enlevées après un an
Le bail accordé à Clear Oceans sur la plage de Pomponette a été résilié en août 2019. Mais personne ne le savait. Ce n’est que récemment que l’on a appris cela. Le ministre Steve Obeegadoo, qui a hérité de ce dossier «chaud», ne voulait pas en parler. Et même au Parlement, quand Fabrice David lui avait demandé pourquoi les barrages n’ont pas encore été enlevés suivant la résiliation du bail, il avait expliqué qu’il n’était pas au courant.
Le groupe écologiste Aret Kokin Nou Laplaz (AKNL) s’est fait alors un devoir de lui envoyer des photos et articles de presse et l’a rencontré pour lui poser la même question : pourquoi ces barricades n’ont pas été enlevées ? Mis au pied du mur, le ministre du Logement et des terres a ainsi promis de s’en occuper. Résultat: ce vendredi, ses fonctionnaires ont démoli les barricades qui bloquaient l’accès au public.
Dans une déclaration à l’express, Carina Gounden, d’AKNL, dit apprécier le fait que le ministre Steven Obeegadoo ait tenu sa promesse de démolir ces barrages à Pomponette. Cette promesse avait été faite il y a deux semaines lors d’une rencontre entre le ministre et AKNL, devait soutenir la militante écologiste.
Cependant, Carina Gounden rappelle que c’est la première étape de leur combat. «Car nous attendons que la plage de Pomponnette soit proclamée à nouveau plage publique. D’ailleurs, nous avons un procès en cours, où le ministère du Logement et des terres maintient sa position, c’est-à-dire que la plage ne sera pas rendue au public car il y a un autre projet en attente.»
Steve Obeegadoo avait réaffirmé cette position au Parlement, en réponse à Fabrice David. Pour Carina Gounden, les choses ont changé depuis 15 ans, quand le premier projet d’hôtel avait été entamé. «Avec le Covid-19 et bien d’autres événements, un projet d’hôtel ne tient plus la route économiquement. Et puis, les Mauriciens ne peuvent être privés d’une des rares plages publiques qui subsistent à Maurice.»
Elle ajoute que l’attirance pour la destination Maurice dépend aussi de la conservation de sites comme Pomponnette. «Il faut revoir la façon dont sont gérées nos plages», conclut-elle.
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