Le choix du «salvor» qui s’occupera du démantèlement de la poupe du «Wakashio» devrait se faire dans les jours qui suivent. L’opération, elle, pourrait démarrer la semaine prochaine dépendant du temps.

Cela fait une cinquantaine de jours que la poupe du MVWakashio est coincée sur les récifs du lagon de Pointe-d’Esny. L’appel d’offres pour trouver le salvor qui s’occupera de cette opération a, lui, été lancé il y a plus d’un mois. Si le temps le permet, cette opération débutera dès lundi prochain.
Lorsque la proue du MV Wakashio s’est détachée de la poupe, l’épave restante équivalait à environ 8 000 tonnes de ferraille à bord. Depuis, la salvage team ne chôme pas en vue de démanteler ce qui reste du navire. D’ailleurs, les va-et-vient des hélicoptères sont toujours aussi fréquents dans cette partie de l’île. Selon Brand Marine Consultants GMBH, dont les services ont été aussi retenus par les assureurs du vraquier, ces travaux permettront aussi de «diminuer considérablement le risque» pour les personnes directement impliquées.
«La pression exercée sur les récifs était toujours importante malgré le fait que le vraquier s’est brisé en deux. Beaucoup plus de dommages auraient été occasionnés si l’épave avait été enlevée telle quelle. Lorsque le choix final sera validé par les assureurs du MV Wakashio, nous passerons à une autre étape de ce démantèlement tout en respectant l’environnement marin»,explique notre source.
Le salvor sélectionné aura jusqu’au 1er novembre pour enlever complètement la poupe des récifs de Pointe-d’Esny. Car le National Contingency Coordinating Committee a évoqué une détérioration du temps avec la nouvelle saison cyclonique, dépassé cette période.
Qu’adviendra-t-il de la feraille qui sera enlevée ? Selon nos recoupements, ce n’est que jeudi qu’une décision sera prise. En attendant, Mahen Gowressoo, président du groupe Samlo, soutient que sa société est toujours disposée à entamer le recyclage. Il n’attend que l’aval des autorités en ce sens.