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Non-respect du protocole Covid-19 à l’aéroport: ce que l’on sait de Maurijet
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Non-respect du protocole Covid-19 à l’aéroport: ce que l’on sait de Maurijet
À peine dans les starting blocks à la réouverture graduelle des frontières le 1er octobre que le tour-opérateur Maurijet Ltd a vu son contrat être résilié avec effet immédiat par les autorités.
La société Maurijet Ltd est au cœur d’une polémique depuis le weekend dernier suivant la réouverture partielle des frontières. Les services de ce tour-opérateur ont été suspendus après qu’il a sous-contracté le transfert des passagers de l’aéroport de Plaisance aux hôtels, où ces derniers effectueront leur quatorzaine, à des chauffeurs de taxi non formés au protocole sanitaire du ministère de la Santé. Sans des vidéos capturées par des citoyens responsables présents à l’aéroport ce jour-là, le pot-au-rose n’aurait peut-être jamais été découvert.
Ce non-respect du protocole clair et net dans les vidéos en circulation sur les réseaux sociaux a vu les autorités prendre le taureau par les cornes avec pour résultat, pas moins de 37 personnes placées en isolement.
Depuis 2011
Que sait-on de Maurijet Ltd qui est accusée d’écart «grave» comme l’a affirmé la Dr Catherine Gaud, immunologue et l’une des porteparole du comité national de communication sur le Covid-19 ?
Selon les données disponibles au Registrar of Companies, cette société existe depuis 2011 et est domiciliée à Ebène. Parmi les directeurs, on retrouve Claude Berthier et Indurjeet Buton alors que l’actionnaire principal est Paul-France Tennant.
La société est engagée dans la vente de résidences aux touristes, comme guide touristique ainsi que producteur d’événements.
L’express a tenté de contacter l’un de leurs directeurs. Une voix féminine à l’autre bout du fil nous a affirmé qu’ils étaient en réunion.
Au niveau du ministère de la Santé, on est avare de commentaire sur le sort de Maurijet après la suspension de ses services pour le convoyage des passagers. Toutefois, il nous revient que cette question sera prise à haut niveau.
Taxis
Pendant ce temps, des chauffeurs de taxi opérant à l’aéroport sont perplexes face à la situation sur place depuis la réouverture partielle des frontières. Ils parlent de véritable cafouillage entre ceux qui viennent déposer ou récupérer les passagers vers et de Rodrigues.
Une autre inquiétude, disent-ils, concerne le transport des passagers vers les hôtels où des chambres ont été réservées pour la quarantaine. Même s’il y a d’avantage de restriction depuis l’incident du weekend dernier à l’aéroport, Asraf Ali Ramdin de la Taxi Operators Union, souligne qu’il faut y mettre bon ordre.
«Ce ne sont pas uniquement les 37 personnes retracées par le ministère de la Santé qui doivent être placées en isolement mais tous les opérateurs impliqués le jour de l’incident, que ce soit les chauffeurs de coach, les chauffeurs des voitures “contract” ou le personnel de service dont les policiers», insiste le secrétaire du syndicat des chauffeurs de taxi de l’aéroport.
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