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Bel-Air Rivière-Sèche: fugue, allégations et guerre de plaintes entre deux familles

15 octobre 2020, 15:15

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Bel-Air Rivière-Sèche: fugue, allégations et guerre de plaintes entre deux familles

La police de Bel-Air-Rivière-Sèche est en présence d’une affaire pour le moins compliquée. Hier, mardi 14 septembre, une déposition a été consignée par une habitante de la région contre plusieurs membres d’une famille habitant à Caroline pour intimidation à l’aide d’une arme à feu. L’histoire a pour toile de fond une histoire d’amour compliquée. Cependant, la famille incriminée affirme que tout est faux…

Tout a commencé lorsqu’une jeune fille, âgée de 18 ans, s’est enfuie du domicile parental à Caroline le lundi 13 septembre aux petites heures du matin. Dans sa déposition, la femme a expliqué aux policiers que la fille est amoureuse de son frère, raison pour laquelle elle a fugué pour élire domicile chez lui. Hier, un groupe d’une quinzaine de personnes, composé de proches de la jeune fille, s’est donc rendu à Rivière-Sèche pour la convaincre de rentrer à la maison. C’est là que les choses ont commencé à chauffer.

Selon la plaignante, il y a eu des coups de feu, des menaces au sabre, du bruit et des insultes. La police a été appelée sur les lieux et huit personnes ont été arrêtées et sept ont été libérées sous caution aujourd’hui.

Cependant, du côté de la famille de la fille, c’est tout une autre histoire. La fille a certes fugué, et ses parents et cousins sont partis la chercher. «Il n’y a eu ni coup de feu ni sabre», confie un proche. Selon lui, le père du garçon a invité la famille à récupérer la fille. 

«Linn dir so garson pa travay, li pa pou kapav nouri enkor enn dimounn», poursuit notre interlocuteur. Mais une fois sur place, les esprits se sont échauffes et le garçon ne voulait pas que la fille parte. «Un de ses cousins a envoyé des haltères sur nous, nous avons esquivé de justesse. Un autre a tenté de nous agresser avec sa tronçonneuse», relate-t-il. Ce n’est qu’à l’arrivée de la police que les choses se sont calmées.

Quant à la fille, elle est rentrée chez elle.