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Pollution des océans: comment sensibiliser les Mauriciens
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Pollution des océans: comment sensibiliser les Mauriciens
La campagne de sensibilisation ‘Nou lagon nou leritaz, ensam anou protez nou laplaz’ a pris fin, le dimanche 18 octobre, à la plage publique de Mon-Choisy.
Des organisations non-gouvernementales et des artisans de produits de récupération dont Reef Conservation, We Recycle et Food Wise, étaient présents pour la journée pour éduquer sur l’écosystème marin, le plastique et ses alternatives, pour faire découvrir une autre façon de consommer, comme dire non à l’usage unique et montrer comment ne pas polluer.
Cette campagne a été lancée conjointement le 23 septembre dernier par la Tourism Authority (TA) et la délégation de l’Union européenne (UE) à Maurice, en ligne avec la politique du projet Sustainable Island et en marge de la Journée internationale du nettoyage des côtes. «Nous profitons de cette occasion pour sensibiliser le public et en particulier les enfants à travers diverses activités. Ces derniers sont les meilleurs éducateurs pour le respect de l’environnement», fait valoir Lindsay Morvan, directeur de la TA.
Au vu de la situation actuelle, il est estimé, au niveau de la TA que c’est l’occasion de se mettre au pas et de prendre un nouveau départ en termes de respect de l’environnement. «Car avant même le Covid-19, le non-respect et la non-discipline de l’environnement étaient dramatiques. La démarche d’aujourd’hui est peut-être une goutte d’eau dans l’océan», déclare notre interlocuteur, «mais… il faut de la sensibilisation». Il espère pouvoir convaincre la minorité de personnes qui ne respectent pas l’environnement à se mettre en ligne avec la discipline.
Pour sa part, Vincent Degert, ambassadeur de l’UE à Maurice, soutient qu’avec l’échouage du MV Wakashio, le fragile équilibre de l’écosystème a été mis en évidence. Il faut, selon lui, réfléchir ensemble sur ce qui pourrait être fait. Notamment «ce que doivent faire l’État, les organisations internationales, les organisations non-gouvernementales ainsi que les citoyens… pour préserver cet héritage».
Présent à l’événement, Daniel Laurent, président de la Beach Authority, a fait ressortir que « celle-ci a effectivement la responsabilité de nettoyer la plage. Mais nou kontribué ensam pou capav gard nou la plaz propre. Nous disons que nous aimons nos plages mais pourquoi ne pas dire, nous aimons la propreté de nos plages. Ajustons nos dires pour une plage propre». Il se dit sûr que les Mauriciens sont solidaires et apporteront leurs contributions
Par ailleurs, en ce qui concerne la Sustainable Island (SUS Island), Vincent Degert soutient qu’il faut arrêter la polémique. Il souligne que «c’est le nom d’un projet. Pour faire la promotion de Maurice, on peut trouver d’autres slogans. C’est sûr qu’on en aura de très beaux pour Maurice en faisant preuve d’imagination». Quant au directeur de la TA, il nous fait comprendre qu’il y aura toujours des critiques peu importe ce que l'on fait. «Je respecte l’opinion de tout le monde mais il faut continuer à travailler.»
L’océan recouvre 71% de la planète
<p>L’océan recouvre 71 % de la surface de la terre et représente 97 % d’eau sur la planète. Il abrite 90 % de l’habitat naturel de la Terre, procure 50 % de l’oxygène et absorbe 30 % des émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, son bon fonctionnement est impacté par la pollution, dont celui du plastique. Huit millions de tonnes de déchets de cette matière sont retrouvées dans la mer. Un problème qui vient aggraver la situation du changement climatique. À savoir que la montée des eaux à Maurice est de 5.6 mm par an.</p>
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